dimanche 17 octobre 2010

Au-delà du visible, j’ai touché l’ UNvisible

En montagne, au cœur de sa chevelure en feu,
Existe un bel endroit, vibrant et merveilleux,
Au bord d’un lac, miroitant d’argent et d’azur,
Se cache un nid douillet, dont les branches murmurent.

Elles murmurent et susurrent des mots à mon oreille,
Qui parlent de feuillages aux couleurs sans pareilles,
Des couleurs de l’automne qui réchauffent les cœurs,
Les cœurs des deux oiseaux, dans leur nid de bonheur.

Pendant le bal des feuilles, les oiseaux de ce nid,
Pour faire leur traversée vers un autre pays,
Font leurs préparatifs, pour bientôt s’envoler;
Sur un autre continent, ils s’en vont s’installer.

Ils s’en vont bientôt faire, leur migration d’hiver,
Là-bas, tout là-bas, de l’autre côté de la mer,
Pour nous mieux revenir, riches de nouveautés,
Pour nous mieux revenir, à la saison d’été.

Ces deux oiseaux sont deux, sont deux de mes amis,
Chers à mon cœur, riches en présence, chers à ma vie,
Uniques et précieux, comme l’or des feuillages,
Qui inonde à l’automne, ces splendides paysages.

Vous êtes comme ces feuilles, tellement riches en nuances,
Riches et prospères, de toutes vos précieuses expériences,
Riches des graines d’amour, que vous avez semées,
Que vous avez données et que vous récoltez.

Vos deux cœurs sont si gros, gros comme deux soleils,
Qui, lors de chaque rencontre, rayonnent et émerveillent,
Et n’a d’égal, à votre générosité,
Que votre gratitude envers La Déité.

De toute votre brillance et toute votre radiance,
Par votre chaleureuse et magnifique présence,
Vous êtes venus soudain, illuminer nos vies,
Et de toute votre grâce, les avez enrichies.

Au cœur de cette nature que vous chérissez tant,
Que vous savez louer, respecter en tout temps,
Nous nous sommes trouvés, un beau jour de l’été,
En ce lieu de rencontres qu’est le marché d’été.

Il a suffi, d’un presque rien, bien anodin,
Cette rencontre de cœurs, nous a tendu la main,
Puis elle s’est étendue, ensuite, à nos amis,
Qui sont aussi devenus, à leur tour, vos amis.

Nous nous sentons si bien ensemble, si confidents,
Comme le sont, si spontanément les enfants,
C’est que, cet amour spontané qui est né,
Pour la bonne cause, un jour a été programmé.

De vies en vies, nos âmes qui se reconnaissent,
Et qui se retrouvent pour fêter, dans l’allégresse,
Cherchent, toutes sortes de prétextes pour s’inviter,
Jouent à se revoir, pour la joie de partager.

Or, puisque vous avez crée d’autres beaux plans,
Qui s’esquivent et se dessinent plus loin devant,
Et que vous prévoyez, dans un avenir prochain,
De partir, loin de nous, sur un tout autre train.

Alors, ce soir, comme nous sommes encore ensemble,
Et qui sommes l’Un qui, ici, se rassemble,
Rions, fêtons, de notre Unité retrouvée,
De notre Conscience de n’être jamais séparés.

Nous tous, quelques parties de Son Infinitude,
Nous, poussières d’étoiles de toute Sa Magnitude,
Nous tous, quelques parties de sa Totalité,
La trame de Sa toile à jamais dévoilée.

Pendant que nos cœurs aimants, battent à l’unisson,
Nous, tous ensemble, levons-nous et affirmons,
Alors que leurs rythmes puissants ne font plus qu’un,
La non-séparation, dans le choix d’être Un.

Ancrons, dans l’Ici et Maintenant, de ce moment,
Notre filiation divine en un seul son vibrant.
Le son de l’Amour Un, au-delà des distances,
Dans un élan de cœurs, qui en fait la puissance.

Et puis, pleurons l’allégresse et rions la tristesse,
Dans l’immense richesse que sont nos émotions,
Fêtons ensemble, notre belle famille de lumière,
Dans la gratitude, soyons, d’être nés sœurs et frères.

Et par delà les monts, par delà les rivières,
Par delà les frontières et par delà les mers,
Il est un lieu secret, au plus profond de nous,
Un espace lumineux qui n’appartient qu’à nous.

C’est le non –lieu, le non-temps du moment présent,
Au-delà de l’espace et au-delà du temps,
Dans l’éclair d’une pensée, d’un instant d’unité,
Là nous nous retrouvons, là nous nous étreignons.

Et cette vibration, cette étreinte d’union,
Reste là à jamais, comme notre trait d’union,
À jamais, reste là, cette empreinte en nos cœurs,
Vibration merveilleuse, aux mille et une saveurs.

Alors, souvenons-nous, qu’au plus profond de nous,
Il n’y a qu’un Seul Cœur, il n’y a qu’un Seul Amour,
Un instant, une pensée, une vibration retrouvée,
Dans l’absence du manque, une conscience d’Unité.

Tous pour l’UN et L’UN pour Tous,
Ce sera désormais, notre devise à tous.

Au-delà du visible, j’ai touché l’UNvisible.

Brigitte

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