mercredi 13 avril 2016

Les lagons bleus de mon amie,

Comme un vol d’hirondelle annonçant le printemps,
Un jour, tu es entrée dans nos vies en dansant,
Avec ta joie de vivre et toute ta fraicheur,
Avec ce grand soleil émanant de ton cœur.
   
Ne me demandez pas, comment j’ai pu ce jour,
Plonger dans deux lagons, aux couleurs de l’amour,
Dans les deux lagons bleus de tes yeux Belle Amie,
Aux couleurs de la mer de la Polynésie.

J’ai goutté à ton âme, dedans leur profondeur,
J’ai perçu ses couleurs et touché ses valeurs,
J’ai coloré tes bleus qui versaient quelques larmes,
De teintes fort joyeuses, pour panser tous tes drames.

J’ai deviné en toi, cette subtile joie,
Que tu sais être née, au travers de ta foi,
Et du contact sacré, avec le monde de l’Âme
Et celui de l’Esprit, décelant tout leur charme.

La Lumière créatrice d’où jaillit cette joie,
Intention d’unité indestructible foi,
Sentiment d’immortalité, d’éternité,
Dans ta mer intérieure, je l’ai aussi touchée.

Et puis, j’y ai trouvé, des dauphins qui jouaient,
Avec ta petite fille, ton enfant intérieur,
Avec eux, dans les bras de la Mère, elle riait,
Partout dans l’Univers, distribuant son bonheur.

J’ai aussi rencontré, la femme créatrice,
Qui s’est substituée à la décoratrice
D’intérieur de maisons, pour celle de son être,
Rénovant en dedans, cherchant à se co-naître.

J’ai découvert aussi, la mouvance dans ta vie
Qui t’a emportée loin, aux confins de la Terre,
Vers l’Inde et ses ashrams, vers le pays de Mère,
Des mémoires surgissant d’un passé accompli.

Sauras-tu transformer avec dextérité,
Les tissus de ton corps en vêtements de Lumière,
Tout comme tu peux le faire, avec ceux de matière,
Toi, la styliste en herbe, juste pour t’amuser?

Oh, grande et Belle Amie, tes mains sont des trésors,
Des outils merveilleux, que tu offres en massages,
Alignée à ta Source, ta guidance te rend sage,
Tes soins transforment alors, le plomb des corps en or.

Au fond de toi l’artiste qui s’éveille en douceur,
Peignant des mandalas, tu t’exprimes en couleurs,
Le papillon en toi déploie ses jeunes ailes,
Et crois-moi Belle Amie, de surcroit, tu es belle!

Je t’aime,

Brigitte