lundi 30 décembre 2013

POÉSIE POUR L’AN NEUF,

Voilà qu’à pas de velours, la nouvelle année,
Chaussée de ses trois cents soixante et cinq souliers,
Arrive et vient  frapper, à ta porte d’entrée,
Pour t’offrir les cadeaux, qu’elle t’a réservés.

Les souliers de Janvier sont de blanc habillés,
Et leurs présents foisonnent de cristaux par milliers,
Reflétant de ta vie, tous ces miroirs croisés,
Irradiant la lumière que tu leur as semée.

Et ceux de février, t’offrent des pages blanches,
Ces pages que tu as, écrites en lettres franches,
À la lumière des jours, elles se révèleront,
Sources d’inspiration, de manifestations.

De mars les souliers, subtilement se remplissent,
De ces frémissements, de prémisses que tu sens,
T’annonçant l’arrivée prochaine du printemps,
Et de son explosion, préparée de long temps. 

Avril voit ses souliers, se remplir de sève,
Cette sève qui nourrit et fait vivre tes rêves,
De cette sève qui circule et qui donne la vie,
Et prépare en tes veines, ce sang neuf qui jaillit.

Et Mai les voit alors, regorger de bourgeons,
Qui se préparent pour, faire leurs floraisons,
Afin que la  beauté de ce mois se dévoile,
Celle que tu as semée, qui te vient des étoiles.

Et les souliers de Juin, fleurissent de bonheur,
Celui du renouveau, tu lui ouvres ton cœur,
Les jeunes poussent lèvent, celles que tu as chéries,
La magie du printemps, est celle de ta vie.

Juillet a des souliers, luisant de mille feux,
De ses souliers vernis, valsant aux jours heureux,
Recevant par milliers ses roses, en brassées,
Aux parfums des chemins que tu as sillonnés.

Et le mois d’Août les voit, dans ses douceurs d’été,
De ta magnificence étalant ta beauté,
Et le soleil plus chaud, rayonne de bonheur,
Et tu chantes ta joie de sentir sa chaleur.

Septembre  les rempliras encore plus d’allégresse,
Ces cornes d’abondance, qui te mettent en liesse,
Et qui font de ce mois, un mois plein de promesses,
Ouvrant ainsi la voie aux fruits de la tendresse.

De fruits vermeils regorgent, les souliers d’Octobre,
Ces fruits mûris en toi, tous au longs de ces mois,
Ces mois et ces années, passés à te connaître,
Et puis te reconnaître, pour que tu puisses renaître.

En Novembre tes souliers, se mettent à chanter,
Sur tes introspections, à chanter et danser,
Et ce sont de multiples voix qui les remplissent,
Et qui fêtent ta gloire, et qui te définissent.

En Décembre, tu bénis cette année écoulée,
De gratitude sont pleins, à craquer tes souliers,
Car de nombreux présents, elle a su t’apporter,
Ces multiples moments, de générosité.

Cette année n’est vraiment, que ce que tu en fais,
Sensible aux résonances que tu sais faire vibrer,
Semblables aux sons d’amour de ton cœur, ta Présence,
Lumineuse et vibrante, de ton Être l’essence.





                                                                                                            Brigitte

samedi 21 décembre 2013

IL est né l’enfant divin, en toi,

Il est né le Divin Enfant,
Chantons tous, Son avènement!
Il est né, Celui qui en toi,
Attendait pour devenir Roi.

Il  est né  dans toute Sa splendeur,
Il est né dans toute Sa grandeur,
Il est né, l’Enfant adoré,
Pour t’apporter la joie d’aimer.

Il est né pour t’apprendre à jouer,
À voir la vie du bon côté,
Et pour t’apprendre à t’étonner,
T’apporter son innocence innée.

L’enfant Soleil, l’enfant Étoile,
Qui se tenait derrière le voile,
Venu te présenter sa toile,
Son Unicité se dévoile.

Et s’Il vient tout juste de naître,
Comment ne pas Le reconnaître?
À Lui, tu te relies souvent,
Lui, l’Amour grand comme l’océan.

Il te fait renaître à toi-même,
À ton essence, pour que tu aimes,
Que tu te tournes vers l’essentiel,
Ton essence venue du ciel.

Il fait de ta vie, ton projet sens,
Un projet dont tu connais l’essence,
Tu reconnais ton droit de naissance,
Tu bénis votre re-co-naissance.

Il était là, en gestation,
Bien lové dans Son blanc cocon,
Faisant que tu Le reconnaisses,
Pour qu’un jour, enfin tu renaisses.

Et voilà, qu’en ces temps de fêtes,
La connexion s’est enfin faite,
En ce jour de nativité,
Fêtons l’Enfant-Roi qui est né.

Et je salue en toi la Mère,
Toi, qui l’as porté en ton sein,
Et je salue en toi le Père,
Qui a crée cet enfant Un.

De l’Esprit du Père, conçu,
De la trame de la Mère, issu,
En toi, il y a fait Sa place,
Pour que la Trinité se fasse.

Votre  Divine Reconnexion,
Se réalise dans la fusion,
Votre Reconnexion Cosmique,
Explose dans son jardin ludique.

Noël, c’est la Paix dans ton cœur,
La Joie de vivre ce grand bonheur,
Noël, c’est l’Amour dans ta vie,
L’Union qu’il crée, par sa magie.

Il est né, le Divin Enfant,
En chacun de nous, en ce jour,
Il est né le Divin Enfant,
Chantons tous son avènement!

                                                                                                   Brigitte

mardi 3 décembre 2013

Le silence de l’Amour,

Mon regard ce matin, s’est porté, alentours,
M’offrant un paysage d’hiver de nos contrées,
Car ses chaussons de feutre, la neige a enfilés,
Pour un silence d’or, t’offrir en ce beau jour.

J’observe le sapin; sur son tronc se dessine,
Une silhouette fine, les deux bras grands ouverts,
C’est l’amour de cet arbre, jusque dans ses racines,
Qui vient s’offrir à toi, aux portes de l’hiver.

Est-ce une femme, un enfant, je ne saurais te dire,
Une femme-enfant, une sage d’autre temps?
Il me prend un amour, juste en la regardant,
Que je veux te transmettre, de ce beau point de mire.

Je sens mon cœur fébrile, former comme un écrin,
Pour accueillir en lui, cette perle de sentiment,
La poser sur sa ouate, tapissée de satin,
Orné de mille paillettes; te l’offrir tendrement.

L’âme de l’arbre a ri, j’ai entendu son chant,
Il a touché la mienne, vraiment profondément,
Et l’âme de l’arbre vibre tout à l’unisson,
De la tienne, de la mienne, de toutes sortes de façons.

Plus de temps, plus d’espace, en ce moment sacré,
Ne vient nous déranger, ne vient nous séparer,
Ni de nous, ni des autres, ni de rien du dehors,
Ni de rien du dedans, en ce silence d’or.

Reçois donc ce bijou, et porte-le souvent,
Et qu’il nous relie tous, semant à tous les vents,
Ses si précieuses graines, dans le fond de nos cœurs,
Pour qu’elles grandissent en nous et jamais ne se meurent.

Et la femme et l’enfant t’enlacent maintenant,
C’est l’arbre tout entier, qui t’offre cette effusion,
Cette divine projection, en la nature t’offrant,
De te serrer très fort, te porter attention.

Je t’aime,

                                                                                         Brigitte

jeudi 31 octobre 2013

Imagine,

Imagine que ce monde, n’est fait que pour jouer,
Jouer ta partition, dans ce monde inventé,
Dans ce monde co-créé, par tellement d’inconscience,
Qu’il en a même perdu, le sens de l’existence.

Et pourtant tu es là, pour y vivre pleinement,
Explorer les chemins, qui font vibrer ton cœur,
Qui font rire ton âme, qui font chanter doucement
Chaque fibre de ton corps, faisant place au bonheur.

Écoute ta petite voix, celle tout au fond de toi,
Celle qui ne pense pas, celle qui vibre en dedans,
Pour que le créateur, que tu es de tout temps,
Agisse sur la matière, en un acte de foi.

C’est ainsi que toujours, tu sauras quel peut être,
Le prochain pas à faire, pour aller vers ton but,
Sans oublier la joie, qui t’apporte ce bien-être,
Qu’ont ceux qui savent aimer, le chemin parcouru.

De ta vie tu en es, le principal acteur,
Le seul metteur-en-scène, d’un avenir prometteur,
Avance d’un pas léger, sans plus te retourner,
Regarde vers l’avant, où est ta liberté.

Remercie chaque jour, ce qui est dans ta vie,
C’est ce que tu reçois, pour te mettre au défi,
D’aimer, d’aimer encore et t’aimer sans détour,
Dans ta totalité, œuvrant pour le Grand Tout.

Imagine que tu sois, ta plus belle réussite,
La plus belle œuvre d’art de toutes tes créations,
Imagine que tu sois, sans peurs et sans limites,
Facile alors il est, de te mettre en action.

Je t'aime,








                                              Brigitte

mercredi 2 octobre 2013

SI PRÈS DE TOI, À TRAVERS LA NATURE,

Qui a soudainement repeint le paysage?
C’est la fée de l’automne effleurant un à un,
Les arbres, ses amis, faisant de leurs feuillages,
Des bouquets flamboyants, jusque dans le lointain.

Vois, généreusement, à toi, elle te les offre,
Comme des cadeaux divins, qu’elle sort de son grand coffre,
À toi qui a choisi, un jour de t’incarner,
Dans ce beau corps de femme, pour expérimenter.

Pour te fêter ce soir, la nature est radieuse,
Et pour toi, belle dame, s’est habillée de feux,
Elle a fait depuis peu, et en est si heureuse,
Rougir le jeune érable, tout comme un amoureux.

Elle sait combien tu l’aimes, la respectes, la vénères,
Elle sait lire en ton âme et dans ton cœur de mère,
Elle se réjouit toujours, chaque fois que tu t’arrêtes,
Pour t’exclamer tout haut, sur sa beauté secrète.

Son amour en retour, est entier et précieux,
C’est l’Amour de la Source, celui qui vient des Cieux,
Elle enrichit ta vie, de ses dons nourriciers,
Elle arrose des ses eaux, ton jardin familier.

À travers notre amie, qu’est la nature en joie,
Je me sens tout soudain, tellement près de toi,
Toi qui sais honorer, cette dame au grand cœur,
Reçois le chant d’amour d’une petite sœur.

Je t’aime,

                                                  Brigitte

mardi 3 septembre 2013

Le héron cendré,

Un héron s’est posé sur le lac enchanté,
Sans troubler le repos, de ces lieux protégés,
Il avance silencieux, comme un prince des roseaux,
De son allure altière, il domine le plan d’eau.

Sans nulle vague émise et sans rien perturber,
Le maître de ces lieux, de sa robe argentée,
Imperceptiblement, allonge son long cou,
Pour saisir en son bec, son déjeuner d’un coup.

Tu étais aujourd’hui dans nos pensées bien tendres,
Quand soudain ce beau maître, s’est présenté à nous,
Incarnation de Râ, en ce héron Bennou,
Associé au Phoénix, renaissant de ses cendres.

« Symbole de science divine et de résurrection,
Moi, le héron du lac, je viens te saluer,
Je te donne ma force, t’offre ma pureté,
Ma patience, ma sagesse et ma bénédiction. »

« Symbole de longue vie, moi le héron cendré,
À toi, je te dédie, une route exceptionnelle,
Au cœur des Univers, sur un chemin sacré,
Un retour à la Source, auprès de l’Éternel. »

Je t’aime,



                                                                                   Brigitte

lundi 5 août 2013

De moi à toi,

J’ai entendu très tôt, pour toi dans le jardin,
Dans les cèdres, les bouleaux et dans les grands sapins,
La musique du vent, qui jouait du violon.
De t’offrir son amour, à lui c’est sa façon.

Les mésanges dans les branches, ont donné leur aubade,
Messagères du divin, venant faire leur balade,
Voletant d’arbres en arbres, sautillant sur les branches,
À toi, était dédié, ce présent du dimanche.

J’ai senti ce matin, pour toi dans le jardin,
La chaleur du soleil, qui caressait ma peau,
Comme mille baisers que cet amant coquin,
Qu’est l’astre du grand jour, te donnait en cadeau.

J’ai vu toutes les fleurs, frissonner de tendresse,
Leurs couleurs chatoyantes, m’ont remplie d’allégresse,
Et mon cœur a chanté, pour toi en cet été,
Rempli de mille beautés, qu’il veut te distribuer.

Toute l’odeur du boisé, pour toi, je l’ai cueilli,
Comme celle du petit lac, clapotant de plaisir,
Sous les fontaines d’eau, perlant de diamants.
La magie de ce lieu, t’est offerte en tout temps.

Et la roche gardienne, de ce lieu sacré,
M’a rempli de sa paix et de sa douce présence,
Les libellules en joie se sont mises à danser,
Oui, pour toi, les dévas ont crée cette ambiance.

En communion intime avec l’esprit des lieux,
Et avec la conscience que nous ne sommes qu’Un,
Tu es là, toi aussi, pour recevoir des dieux,
Ces offrandes sacrées, ces présents du divin.

Et je sais que tu sais, et je sens que tu sens,
La présence divine, au plein cœur du silence,
Qui permet cette fusion, de nos cœurs en tendresse,
De recevoir l’amour que mon cœur te déverse.

Je t’aime,

                                                                                                            Brigitte

vendredi 5 juillet 2013

Ce soir, pour toi…


Ce soir pour toi je suis, la Lune opalescente,
Je t’offre ma lueur, au milieu de la nuit,
Que mon escorte d’étoiles, illumine sans bruit,
Tes espoirs les plus fous, tes rêves d’adolescente.

Ce soir pour toi je suis, Gaïa la Terre mère,
Au cours de mes saisons, j’ai tant à te donner,
Pour nourrir tes besoins, à travers ma beauté,
Ma nature généreuse, et ma riche atmosphère.

Ce soir pour toi je suis, la Mer aux longues algues,
L’Océan, tout entier, je te berce dans mes vagues,
Et dans mes profondeurs, tu peux te retrouver,
Mon peuple, riche en couleurs, est là pour te fêter.

Ce soir pour toi je suis, du Soleil, la clarté,
Du soleil, la chaleur, là, pour t’envelopper,
Ensoleiller tes jours, égayer ton humeur,
Et te donner toujours, des moments de bonheur.

Ce soir pour toi je suis, le Vent doux et léger,
La brise qui caresse, ton visage qui sourit,
Une larme qui coule, de mon souffle, je l’essuie,
Sur ta peau de velours, je dépose un baiser.

Ce soir pour toi je suis, l’Univers tout entier,
Qui accueille éblouie, en toute humilité,
La grandeur de ton âme dans son immensité,
Aux confins de mon Tout, ton Être en sa beauté.

Ce soir pour toi je suis, la Vie dans sa puissance,
La Vie qui toujours est, et qui toujours sera,
Sous de multiples formes, sans cesse en renaissance,
Et ce soir, tu es celle, que la Vie comblera.

Ce soir pour toi je suis, l’Amour qui se partage,
L’Amour qui est partout, dans le cœur de chacun,
Allumons notre flamme, en ne faisant plus qu’Un,
Célébrons avec toi, l’Amour qui n’a pas d’âge.

Je t’aime,

                                                                                          Brigitte

mardi 4 juin 2013

Fleur de soleil, fleur de miel,

Belle fleur de soleil, veux-tu venir éclore,
Dans mon jardin de mai, parmi tes sœurs aimées,
Pour apporter ta touche, ton cœur ensoleillé,
Afin d’y rayonner, du soir jusqu’à l’aurore?

Tes longs pétales dorés, en s’ouvrant tout en grand,
Feront que tu seras, un soleil éclatant,
Toutes les autres fleurs, tu les réchaufferas,
Et de ton cœur radieux, tu les embaumeras.

Et le jardin entier se mettra à danser,
Sur des airs de java, de valse et de polka,
Sur des rythmes de joie, de rire et de gaieté,
De tes rayons dorés, tu les embrasseras.

Viens avec elles briller, dans ce beau paradis,
Toi, tu seras leur phare, au milieu de leur nuit,
Vers toi, elles tourneront, leur grand sourire d’amour,
Et ensemble vibrera, votre Être, au grand jour.

Au jardin de mon cœur, tu as trouvé ta place,
Parmi toutes ces fleurs, qui réjouissent mon cœur,
De ta douce présence, de ton sourire immense,
De ton rire éclatant, je me nourris toujours.

Car vois-tu, belle fleur, au jardin chaque jour,
Je viens cueillir l’unique, de chacune d’entre vous,
En  mon jardin secret, vous toutes mes jolies sœurs,
Vous m’apportez le baume spécifique de votre cœur.

Il est une jolie fleur, au jardin du bonheur,
Une grande fleur d’amour, que j’aime à regarder,
Et je viens, ce matin caresser en douceur,
Caresser ton velours, y poser un baiser.

Je t’aime,

                                                                                              Brigitte

mardi 23 avril 2013

J’ai entendu le printemps chanter,

Ce matin, j’ai entendu, le printemps chanter,
À travers un oiseau sur un arbre perché,
Et puis, j’ai entendu le printemps murmurer,
À travers le ruisseau qui s’est mis à couler,

Et ce matin, j’ai vu  le printemps exploser,
À travers les bourgeons aux grands arbres accrochés,
Et j’ai senti le sang bouillonner dans mes veines,
Comme la sève neuve, dans les branches d’ébène.

Il m’est alors venu, une envie de danser,
La valse du printemps, la valse enchantée,
Et j’ai alors senti, un frisson de bonheur,
Un éclair fulgurant a traversé mon cœur.

Les  rayons du soleil ont caressé ma peau,
Je me suis sentie naître, comme le printemps nouveau,
Mes yeux ont découvert, toutes ces fleurs nouvelles,
Et j’ai senti la joie, chanter sa ritournelle.

Oui, j’ai vu le printemps, s’habiller de vert tendre,
Se vêtir de lumière, sa voix s’est fait entendre,
Il m’a transmis la joie, de tout  son renouveau,
Et c’est de vie nouvelle, qu’il m’a fait le cadeau.

J’ai senti dans mes veines, le sang neuf bouillonner,
Propulser par un cœur, vibrant de nouveauté,
Un cœur tout élargi, un cœur pouvant aimer,
Comme jamais il n’a su, auparavant aimer.

Mon corps s’est allégé, de ses bleus du passé,
De ses anciens habits, de ses codes dépassés,
Le voilà tout heureux, sautillant de gaieté,
De cette joie enfantine, qui fait sa légèreté.

Terminé les longs jours, d’un hiver de glaçons,
Et qui givrait mon cœur, de mémoires sans façon,
Maintenant c’est peau neuve, que je fais sans pitié,
Sans égard au passé, je suis un nouveau-né.

De chenille me voilà, devenue papillon,
Et défroissant mes ailes, je sors de mon cocon,
Pour aller butiner, sur les fleurs printanières,
Et pouvoir m’envoler, là-bas vers d’autres sphères.

Les cellules de mon corps se sont régénérées,
La lumière y circule, son cristal fait vibrer,
Tout comme un violon, venant d’être accordé,
Prêt à jouer ses airs, divinement inspirés.

                                                                                         Brigitte

mercredi 27 mars 2013

Alléluia!!! Christ est ressuscité en moi!

Alléluia, je L’ai trouvé, enfin trouvé,
Celui que je cherchais, sans y être arrivée,
Après de grands détours, tout au long de ma route,
Un jour je l’ai reçu sur mon chemin de doute.

J’ai tant et tant cherché, le Christ à l’extérieur,
Et Il m’a répondu, en bon et beau farceur:
« Je suis au fond de toi, dans ton Être Intérieur,
Ouvre donc un peu les yeux, ne regarde pas ailleurs. »

Je lui ai demandé, alors de Se montrer,
Il est parti à rire, à rire à en pleurer,
Et Il m’a dit tout bas, ces mots de vérité :
« Vas chercher un miroir, tu verras Ma beauté.»

Vers le miroir, je me suis donc précipitée,
Ce que j’ai vu alors, dans un halo doré,
M’a fortement surprise, hautement impressionnée,
C’était un beau visage, lumineux de bonté.

Se pourrait-il que Christ, m’aurait ainsi donné,
Son Amour, Sa Lumière, Sa Grâce, Sa beauté,
Que toutes mes cellules, se soient mises à vibrer,
Reconnaissant leur Maître, en Lui L’ayant trouvé?

L’ayant enfin trouvé, et prête à L’écouter,
A écouter Sa voix, en toute simplicité,
Qui façonne les mots, pour en faire des amis,
Ces mots pour éveiller, mes cellules endormies.

« Ne cherche plus, Je suis en toute création,
Dans l’autre que tu croises, en plein cœur de l’action,
Qu’il soit prince ou mendiant, en son cœur il possède,
L’Étincelle Divine, comme unique remède. »

« L’Étincelle Divine, lorsqu’Elle est reconnue,
Apporte la Lumière, pour que l’ombre soit vue,
Pour que l’ombre s’efface, et laisse alors la place,
À celui qui n’a plus, à porter tous ces masques. »

« Toujours, toujours Je suis, dans ce sourire radieux,
Qu’on te donne, que tu donnes, un instant merveilleux,
Dans le chant de l’oiseau, dans ton écoute aimante,
Dans la rose épanouie, à l’odeur enivrante. »

« Écoute bien Ma Voix, c’est Ta petite voix,
Qui te guide, qui te mène, et te met sur la voie,
Te mène à la fontaine, pour ton cœur purifier,
La fontaine de cristal, pour te réunifier. »

« Pour te régénérer, La fontaine de jouvence,
Est là au fond de toi, en plein cœur du silence,
Là,  pour entendre Ma Voix, Ma Voix qui te ramène,
À toi et à toi-même, au cœur de toi, te mène. »

« Cet amour que tu portes à toute la Création,
C’est Mon Amour en toi, cette précieuse vibration,
Qui te porte, te soulève, comme une vague de fond,
Chamboulant tout ton être, transcendant ta vision. »

Alléluia!!! Christ est ressuscité en moi!

Brigitte

jeudi 28 février 2013

Et si …

Si je me faisais arbre, pour te prendre dans mes branches,
Et te bercer au rythme, du vent doux de la vie,
Activant dans tes veines, ma sève qui s’épanche,
Sentirais-tu en toi, la source de l’Infini?

La source de l’Amour, du sang neuf, te remet,
Tu le sens pétiller, dans chacune de tes veines,
Tu le sens réchauffer ton corps de porcelaine,
De toute son énergie, te voilà rechargée.

Un grand arbre de Vie, aux branches généreuses,
Et aux feuilles bruissant, sous le souffle d’Éole,
Voudrais-tu  donc alors, venir à son école,
Et apprendre de lui, une histoire fabuleuse?

L’histoire de la Terre et de l’Humanité,
Qui jamais de tout temps, ne se sont séparées,
Là  entre Ciel et Terre, alors tu percevras,
Qu’au règne végétal, tu appartiens déjà.

Si je me faisais roche, sous le soleil radieux,
Je réchaufferais ton corps, de mes cristaux précieux,
Chargés de la chaleur, du bel astre solaire,
Et je ferais chanter, chaque fibre de ta chair.

Alors tu sentirais, les mémoires de la Terre,
Se réveiller en toi, venant synthétiser,
Dans toutes tes cellules, de la Vie les mystères,
Harmonisant tes corps, pour mieux les libérer.

Et si pour toi Belle Âme, animal  me ferais,
De mon regard de biche, je caresserais le tien,
La grâce, l’agilité, seraient miennes, tu le sais,
Je te les donnerais, comme de précieux biens.

Me faire aussi dauphin, dauphin des eaux émeraudes,
Et avec toi j’irais, plonger dans l’océan,
En immersion totale, en fusion avec l’onde,
Dans le rire, dans le jeu, tout en nous souvenant.

Comme nous sommes actuellement, humains sur cette planète,
Que nos Êtres divins, sont venus volontaires,
Pour expérimenter la matière sans lunettes,
Nous voilà devenues, les mémoires de la Terre.

Je t’aime,

                                                                                                  Brigitte

mercredi 13 février 2013

Amour…Amour, toujours…

L’Amour c’est le chant de l’oiseau, qui s’égosille dans le matin,
Et c’est le murmure du ruisseau, que tu entends dans le lointain,
C’est la vie qui palpite en toi, et toute cette joie que tu ressens,
C’est le mouvement de la vague, qui déferle en toi, en tout temps.

L’Amour, c’est un bouquet de roses, au parfum si suave et léger,
Dont le doux velours de leurs robes, de plaisir te fait frissonner,
C’est quand leur parfum si subtil, te remplit, t’étourdit, se mêle,
À chaque cellule de ton corps, à chaque fibre de ton être.

L’Amour, c’est comme un champ de blé, immense, doré et ondulant,
Ce sont tes deux bras qui enlacent, et qui accueillent tout en berçant,
Ce sont ces étoiles dans tes yeux, qui donnent ce regard amoureux,
Et c’est ton sourire, c’est ta bouche, qui sait dire des mots merveilleux.

L’Amour, c’est beau, c’est doux, c’est tendre, c’est chaud comme le soleil d’été,
C’est doux comme la soie de ta peau, dont ton corps s’est enveloppé,
Et c’est beau comme un paysage, que tu découvres lors de voyages,
C’est tendre tout comme l’enfant, qui vient de naître, en nouveau sage.

L’Amour ne peut pas se comprendre, l’Amour peut simplement se vivre,
Et l’Amour ne peut pas se prendre, l’Amour n’est qu’une route à suivre,
Il se trouve au fond de ton cœur, prêt à s’amplifier, se donner,
L’Amour est Lumière et Conscience, et Transparence et Vérité.

L’Amour c’est l’expansion du cœur, l’énergie du feu allumé,
C’est l’expansion de la Conscience, la Conscience de l’Unité,
L’Amour c’est toi et puis c’est l’autre, que tu acceptes dans son entier,
Que tu acceptes dans son âme, et dans toute son unicité.

C’est comme une communion d’âmes, une vibration qui remplit,
Une Union avec le Divin, dont toute chose fait partie,
Il est partout sur ton chemin, si tes yeux tu sais les ouvrir,
Et si tu sais tendre la main, ton cœur saura Le ressentir.

Pourquoi vouloir chercher l’Amour, puisqu’il est là, au fond de toi,
Il  a toujours trouvé sa place, en t’ouvrant, tu lui as fait foi,
Amuse-toi à le perpétuer, à travers l’échange et le don,
Puisque c’est tout ce que tu crées, à partir de Sa vibration.

L’Amour est au-delà du temps, l’Amour est par delà l’espace,
Et l’Amour naît de la fusion, d’un regard, d’un son qui embrasse,
Dans la fusion de celui qui, regarde et qui est regardé,
L’Amour c’est un éclat de rire, dont la magie sait opérer.

L’Amour est enfant de partage, et puis l’Amour est liberté,
 Tu le reçois en héritage, tu ne peux pas l’emprisonner,
Et l’Amour n’a pas de mesure, il ne peut être quantifié,
L’Amour est entier, Il est pur, Il ne peut être entaché,

L’Amour c’est un élan des cœurs, c’est nous, quand nous sommes réunis,
Et c’est grand comme un Océan, d’Univers, de Mondes et de Vies,
L’Amour, c’est Nous, dans Notre Essence, Nous, l’Amour au-delà des sens,
Un abandon total à ce qui est, ce moment pur qui nous encense.

L’Amour c’est le regard, que porte le Créateur sur Sa Création.

Je vous aime

                                                                                                                             Brigitte

jeudi 24 janvier 2013

Petite Fleur de rose

Petite fleur de rose est née,
Pour son parfum exhaler,
Petite fleur de rose est née,
A quitté son cocon doré.

Jolie Petite Fleur de rose,
De tout mon amour, je t’arrose,
Je pose un baiser sur tes yeux clos,
Jeune bouton à peine éclos,

Jolie Petite Fleur de rose,
De l’effleurer encore je n’ose,
Ta peau douce comme le velours,
De mes lèvres engorgées d’amour.

Tu viens embellir mon jardin,
Le jardin de mon cœur, tu viens,
L’ensoleiller de ta beauté,
Jolie petite rose aimée.

Dans ton corselet, trop étroit,
De tout ton long, tu te déploies,
Ne laissant à ta robe nul pli,
Mademoiselle Rosalie.

Rose épanouie en devenir,
Celle qu’on a du plaisir à cueillir,
Rose qu’on offre bien souvent,
Jolie fleur d’amour de tous temps.

Je t’aime, Petite Fleur de rose,

                                                                                      Brigitte