lundi 31 décembre 2012

POÉSIE POUR L’AN NEUF,

   Voilà qu’à pas de velours, la nouvelle année,
   Chaussée de ses trois cents soixante et cinq souliers,
   Arrive et vient  frapper à ta porte d’entrée,
   Pour t’offrir les cadeaux, qu’elle t’a apportés.

   Les souliers de Janvier sont de blanc habillés,
   Et leurs présents foisonnent de ce que tu as semé,
   De ce que tu as planté à la saison d’été,
   Voici venu le temps pour toi de récolter.

   Et ceux de février, t’offrent des pages blanches,
   Ces pages que tu as, écrites en lettres franches,
   À la lumière des jours, elles se révèleront,
   Source d’inspiration, source d’acceptation.

   De mars les souliers, subtilement se remplissent,
   De ces frémissements, de prémisses que tu sens,
   T’annonçant l’arrivée prochaine du printemps,
   De son explosion en poussées depuis longtemps.

   Avril voit ses souliers, se remplir de sève,
   Cette sève qui nourrit et fait vivre tes rêves,
   De cette sève qui, circule et donne vie,
   Et prépare en tes veines, ce sang neuf, qui jaillit.

   Et Mai les voit alors, regorger de bourgeons,
   Qui se préparent pour, faire leurs floraisons,
   Afin que la  beauté de ce mois se dévoile,
   Celle que tu as semée, qui te vient des étoiles.

   Et les souliers de Juin, fleurissent de bonheur,
   Celui du renouveau, tu lui ouvres ton cœur,
   Les jeunes poussent lèvent, celles que tu as chéries,
   La magie du printemps, est celle de ta vie.
  
   Juillet a des souliers, luisant de mille feux,
   De ces souliers vernis, valsant aux jours heureux,
   Recevant par milliers ses roses en brassées,
   Aux parfums du chemin que tu as sillonné.

   Et le mois d’Août les voit, dans ses douceurs d’été,
   De ta magnificence étalant ta beauté,
   Et le soleil plus chaud, rayonne de bonheur,
   Et tu chantes ta joie de sentir sa chaleur.

   Septembre  les rempliras encore plus d’allégresse,
   Ces cornes d’abondance, qui te mettent en liesse,
   Et qui font de ce mois, un mois plein de promesses,
   Ouvrant ainsi la voie aux fruits de la tendresse.

   De fruits vermeils regorgent, les souliers d’Octobre,
   Ces fruits mûris en toi, tous au longs de ces mois,
   Ces mois et ces années, passés à te connaître,
   Et puis te reconnaître, pour que tu puisses naître.

   En Novembre tes souliers, se mettent à chanter,
   Sur tes introspections, à chanter et danser,
   Et ce sont de multiples voix qui les remplissent,
   Et qui fêtent ta gloire, et qui te définissent.

   En Décembre, tu bénis cette année écoulée,
   De gratitude sont pleins à craquer, tes souliers,
   Car de nombreux présents, elle a su t’apporter,
   Ces multiples moments, de générosité.

   Cette année n’est vraiment, que ce que tu en fais,
   Sensible aux résonances que tu sais faire vibrer,
   Semblable aux sons d’amour de ton cœur, ta Présence,
   Lumineuse et vibrante, de ton Être l’essence.



                                                                                                           Brigitte







jeudi 13 décembre 2012

Jolie fleur de lys,

Au jardin de mon cœur, s’est ouvert un beau lys,
Une fleur royale, régnant  sur le jardin,
Belle parmi les belles, je l’arrose au matin,
Me prodiguant ainsi, un moment de délice.

Toi, le lys de mon cœur, exhalant ton parfum,
Toute ta beauté de reine, tu la donnes au divin,
Ta blancheur souveraine, tu l’offres au quotidien,
Comme le pur amour, qui rend les jours sereins.

Toi, la fleur qui rayonne, avec autant d’ardeur,
Pour que de jeunes plants puissent grandir en bonheur,
Corps et âme, consacrée à leur éducation,
Tu réveilles au fond d’eux, tout ce qu’ils ont de bon.

Alors qu’en ce moment, tant d’hommes et tant de femmes,
Tant d’êtres lumineux de tous les horizons,
Unissent puissamment, leurs cœurs et puis leurs âmes,
En ce moment présent, à eux nous nous relions.

Ils méditent et soutiennent l’humanité entière
Pour que le Monde Nouveau, s’ancre sur cette Terre,
En conscience nous sommes dans la paix et la joie,
Pour qu’ici et ailleurs ces deux vertus fassent lois.

Activant dans notre être et à notre façon,
La grille universelle du langage des sons
Pendant que nos cellules deviennent cristallines,
Notre cœur à son tour, s’ouvre et s’illumine.

En ce jour où l’amour, se répand comme une onde,
Que les cœurs de tant d’êtres, le créent de part le monde,
C’est le mien que je viens, au soleil du matin,
Te servir dans cette coupe, que forment mes deux mains.

Cette grande onde d’amour, qui inonde Gaïa,
Comme la douceur d’une mère, qui nous prend dans ses bras,
Viens, je te la transmets, je te prends dans les miens,
Pour que tu la redonnes, à ton tour, demain.

Beau lys, je te vois briller de transparence,
Dans ton nouvel habit, avec tant d’élégance,
Tu fleuriras encore et pour l’éternité,
Au jardin de mon cœur en toute liberté.

Merci à toi belle fleur de lys,
Je t’aime,

                                                                                                    Brigitte

mardi 13 novembre 2012

Ce miroir de toi-même


Le lac est un miroir qui ne saurait mentir,
L’image reflétée, sembl’ plus vraie que nature,
Où porter le regard, de quel côté choisir,
Fiction, réalité, percevoir sans mesure.

Eros à tant aimer son reflet dans les eaux,
A voulu le rejoindre, même au prix de sa vie,
Quelle est donc cette image, à laquelle on tient tant?
Même à en oublier, ce que l’on est vraiment.

Le vrai toi, qui est-il? Toi-même le sais-tu?
Il est au fond de toi, tu Le portes en dedans,
Tu ne peux Le sentir que lorsque tout s’est tu,
Quand ta pensée se calme, dans le moment présent.

Il est le pur amour, il est la joie de vivre,
C’est une ondulation, de la vie en mouvement,
C’est lui qui vibre en toi et à créer t’inspire,
À rêver toujours grand, à aller de l’avant.

C’est lui ton grand Amour, lorsque tu es en Lui,
Il te permet alors, de Le redistribuer,
Partout autour de toi, c’est alors que tu luis,
Car dans le cœur tu es, et tu aimes à aimer.

Au-delà du vouloir, au-delà du savoir,
Dans l’inconditionnel, là est le Pur Amour,
Pour qu’en toute liberté, l’autre fasse au grand jour,
Un véritable choix, lui donner son pouvoir.

Et alors ton miroir, te dira qui tu es,
Ton reflet brillera d’un halo de lumière,
Ton Être se verra, au-delà des frontières,
De la simple perception, que l’autre a de toi-même.

Cette beauté de ton âme, je sais la percevoir,
Je peux la deviner, dans ton être en croissance,
Je la sens quand tu parles, je ressens ton essence,
Qui aspire à renaître, pour donner son savoir.

Je t’aime,

                                                                                                   Brigitte

mercredi 17 octobre 2012

La lampe d’Aladin,

Mon cœur est un grand lac, profond et qui recèle,
De merveilleux trésors, qui au fond s’amoncellent,
Et dont tu fais partie, que je vais visiter,
Chaque fois que j’y plonge, en l’instant d’une pensée.

En ce moment précieux, je viens prendre en mes mains,
Ce trésor que tu es, cette lampe d’Aladin,
Pour y voir apparaître, le Grand Génie souriant,
Aux yeux du jeune enfant, que je porte en dedans.

Lumière dans ma vie, éclairant de ses feux,
Mon regard amusé, je lui fais mes trois vœux,
Et je sais qu’Il saura, tous trois réaliser,
Dans ta vie, dans la mienne, de toute Éternité.

Le premier est de voir, en tout lieu, en tout temps,
L’Amour qui nous entoure, l’Amour à tout venant.
Qu’avec les yeux du cœur, un autr’ monde se dessine,
Pour que les apparences alors, fassent grise-mine.

Le second est celui, de puiser, en dedans,
Le Pouvoir de changer de regard, en l’instant,
Afin d’être alignés, avec celui de l’Être,
À la Source vibrante, qui font de nous des maîtres.

Le troisième, sera fait, en toute humilité,
C’est le vœu de Sagesse, servir la Déité,
La gratitude au cœur, cette force en action,
Pour s’unir à son Être, à cette vibration.

Voilà pour toi et moi, les trois vœux que je fais,
Et puisque dans ce monde, tout est toujours parfait,
« Tes désirs sont mes ordres », m’a donc dit le Génie,
Alors ton Aladin, avec toi a souri.

Je t’aime

                                                                                                   Brigitte

lundi 24 septembre 2012

Au bal des feuilles d’automne,

Au bal des feuilles d’automne, te voilà invitée,
Pour danser avec elles, cette valse enivrante,
Que le vent dans les branches, joue de son souffle osé,
Te dévêtant soudain, de ta robe saillante.

Et si chacune des feuilles, que tu vois s’envoler,
Représente quelque chose, que tu laisses aller,
Quand l’arbre de l’automne, se verra dénudé,
Tu auras retrouvée, toute ta légèreté.

Oui, pourtant tu l’aimais, cette robe qui hier,
T’allait si joliment, et dont tu étais fière,
Aujourd’hui, trop étroite, pour toi qui as grandi,
Dont les parures d’antan, t’ont pourtant bien servies.

Une nouvelle année, pour toi est commencée,
Et te voilà parée et pourtant toute nue,
Il ne reste de toi, que ce Toi, nouveau-né,
Dans cet instant présent, de toi seule connu.

De quelles couleurs seront, tous ces prochains moments,
Et de quoi seront faites, tes notes de la saison?
Les as-tu déjà mises, sur ta partition?
Et suivras-tu demain, le chemin du levant?

Seul ton cœur peut le dire… Tu sais qu’en l’écoutant,
Tes choix seront remplis, des meilleurs sentiments,
Et devant toi alors, de son rouge invitant,
Le long tapis d’honneur, ira se déroulant.

Et c’est la tête haute, que tu avanceras,
Habillée de ta robe, de lumière et de strass,
Que ton cœur rayonnant, façonnera alors,
Dévoilant qui Tu Es, et de Qui tu ressors.

Acceptant dans chaque fibre, de ton Être éveillé,
L'Amour qui de tout temps, nous a tous rapproché,
La Joie qui nous nourrit, dans la Paix retrouvée,
Et l’Harmonie qui vibre, sur sa note dorée.

Belle femme, je te serre maintenant sur mon cœur,
Qu’à l’instant se déversent, des larmes de bonheur,
Je te bénis, Belle Dame, je te salue Beauté,
En cet instant divin, ce moment partagé.

Je t’aime,

                                                                          Brigitte

lundi 27 août 2012

Pour l’amour de l’enfant en toi,

Ce soir à la brunante, nous venons te fêter,
Car l’amour que tu portes, tu le fais rayonner,
Et c’est pourquoi fébriles, ta famille, tes amis,
Autour de toi ici, tous se sont réunis.

L’enfant qui vit en toi, qui chuchote tout bas,
Sans-cesse te rappelle, de ne pas l’oublier,
Lui, qui veut s’amuser, rire aux éclats, chanter,
Chaque jour te permet, d’élargir ton aura.

Toi, qui aime la vie, à travers ta compagne,
Et à travers la joie, de marcher dans les bois,
À travers l’amitié, à travers la campagne,
Et à travers tes filles, qui te vénèrent en roi.

Tu es présent pour elles, quand de toi le besoin,
Se fait un peu plus grand, pour les mener plus loin,
Ton oreille attentive, les réconforte aussi,
Tes conseils bienfaisants, les éclairent dans leurs nuits.

La richesse que tu portes, est celle d’un homme de cœur,
Qui sait à tout moment, servir en chevalier,
Tendre la main à qui, a besoin d’un allier,
Donner, donner encore, c’est tout à ton honneur.

Toi qui sais dans la vie, t’impliquer pour servir,
Dans ce monde mouvant, la collectivité,
Ton amour pour les jeunes, décrocheurs de la vie,
Tu représentes pour eux, une belle stabilité.

Et quand parfois, tu aimes du monde te retirer,
Ce moment avec toi, c’est pour mieux t’apprécier,
Confortable, dans ta bulle, enfin, tu te retrouves,
Et là, comme par magie, de nouvelles portes s’ouvrent.

Et puis, si comme beaucoup, tu cherches le bonheur,
Sache qu’il est toujours là, présent à l’intérieur,
Et tu peux t’en remettre, à ton guide bien aimé,   
Et la joie de l’enfant, viendra te retrouver.

Pour toi mon bel ami, ces mots, qui chantent et qui s’envolent,
Et qui arrivent à toi, en longue farandole,
Ces mots remplis d’amour et qui viennent bercer,
L’enfant qui est en toi, pour mieux le glorifier.


                                                                                                          Brigitte

mercredi 1 août 2012

L’Esprit des lieux,

Viens dans le petit lac, allez, viens te baigner,
La fraîcheur de mon eau, saura te fortifier,
Saura te ramener, à la Vie, à l’instant,
À la seule vérité, du présent du moment.

Les ondines du lac, viendront faire une ronde,
Autour de toi, bien sûr, elles viendront te fêter,
Et danseront pour toi, ici, de part le monde,
Tout dans un même instant, dans la même Unité.

Le petit lac sera, alors émerveillé,
De te voir en ses eaux, de sentir ta beauté,
Qui est si pure et riche de spontanéité,
Quand tu te laisses aller à être émerveillé.

Et si tu t’aventures, dans le sentier du bois,
Alors tu les verras, les beaux lutins joyeux,
Cachés dans les fougères, pour jouer avec toi,
Saluer le roi, la reine, de leur domaine heureux.

Les divas seront là, tu les reconnaîtras,
Elles riront avec toi, pour que tu communies,
Avec ce qui t’entoure, avec la joie, la Vie,
Partageant avec elles, ce moment d’harmonie.

Écoute alors les arbres, ils sauront te parler,
Mets ta tête sur leurs cœurs, ils sauront t’écouter,
Encercle de tes bras, leurs grands troncs élancés,
Donne- leur ton amour, et laisse-toi aimer.

Tu verras bien qu’ici, c’est un endroit magique,
Un lieu où on se sent, serein, plein de gaieté,
En ouvrant grand ton cœur, à cet endroit unique,
Toi et lui vous serez, qu’une seule entité.

Dans l’eau du petit lac, oui, je me suis baignée,
Dans l’eau delà alors, je me sui retrouvée,
Tout comme un nouveau né, fraiche et réunifiée,
À la Source première, de toute Éternité.

Gratitude pour ces lieux, gratitude en tout temps,
Pour ce que la Vie peut, apporter comme présent,
Ces merveilleuses surprises, qui sont tes créations,
Quand tu vibres au-delà, de la séparation.



                                                                                           Brigitte

lundi 16 juillet 2012

Nuit de lune, nuit de fortune

Ce soir pour toi la nuit a mis sa robe brune,
Parsemée de milliers d’étoiles scintillantes,
Et tout là-haut éclaire, tout comme un phare, la Lune,
Déesse de la nuit, lumière opalescente.

À toi, sur qui elle veille, son soleil sur la Terre,
Elle t’offre sa rondeur, sa bienveillance de mère,
Tout comme elle, tu éclaires, la Terre et ses enfants,
Toi, de rayons dorés, elle, de fils d’argent.

Si tu brilles en ces lieux, si tu luis en ces temps,
C’est pour te retrouver, apporter ta radiance,
La touche que tu portes, depuis ta tendre enfance,
Est essentielle, unique, à notre monde évoluant.

Toi, humain de la Terre, cherchant la complétude,
Depuis la nuit des temps, partout tu vas, tu erres,
Et ce soir sous la lune, sens-tu la plénitude,
Dans ton Être unifié, la paix enfin se faire?

Si ton corps est celui, d’un homme sur cette planète.
N’a ni forme ni sexe, ton Être de tout temps,
Androgyne tu es, rappelle-t-en souvent,
Et sois heureux enfin, de cette brillante conquête.

Tu te réappropries, ton féminin sacré,
À travers la douceur, l’accueil et la tendresse,
C’est la Vie qui te crée, avec toutes ses richesses,
C’est dans l’Union Divine, que la Vie se recrée.

La Lumière bien aimée, guide ton pas, te mène,
Vers la riche splendeur, des amants retrouvés,
Réunifiant en toi, le Roi et puis la Reine,
Le secret des noces mystiques, se voit dévoilé!

Chante, la Vie, l’Amour, la gloire de l’Éternel,
Car la Terre, elle aussi, redevenue Nouvelle,
Retrouve son bien-aimé, retrouve le Soleil,
En te réunifiant, tu l’as réunifiée.

Réalisant ainsi, en cette nuit de lune,
Le Tout dans l’Unité, l’Unité dans le Tout,
Tu vois alors vraiment, la Vérité partout,
Dans ton regard d’enfant, qui t’apporte la fortune.

Je t’aime,
                                                 Brigitte

samedi 30 juin 2012

Paroles d’un petit lac,

Je suis le petit lac, au bord du bois chantant,
Là où tu t’es baigné, dans mes eaux  frémissantes,
Sous la douce caresse, d’une brise rafraîchissante,
Je suis le petit lac, et je t’aime en rêvant.

En rêvant en ce jour, où tu m’as tant aimé,
Au cœur de ces montagnes, en ces vertes contrées,
C’est là où toi et moi, unis d’une même joie,
Avons tous deux vibrés, à l’unique son du Soi.

Et je t’ai entendu, rire comme un enfant,
Alors je t’ai souri et je t’ai dit merci,
Merci pour ces moments, si simples, assurément,
Qui résonnent pourtant, bien loin, bien loin d’ici.

Ils font danser les cœurs, ils font voler l’esprit,
Et les pensées se mettent à s’envoler aussi,
Et le moment présent, vécu intensément,
T’offre de purs délices, quand tu choisis la Vie.

Ici en ce village, là-bas, à Tadoussac,
Au bord de l’océan, de la  mer, des ressacs,
Dans le flux tu t’unis, deviens Totalité,
Dans le reflux tu vis toute ton Unicité.

Te connecter avec, le plus divin en toi,
Te retrouver parmi, des amis de toujours,
Ta famille d’étoiles, venue tout comme toi,
Apprendre la comédie, la jouer au grand jour.

La comédie du faire et celle du paraître,
Pour un beau jour, enfin, enfin te reconnaître,
Dans le « Je suis » vibrant, rayonnant de beauté,
La Vérité de l’Être, alors réunifié.

Dans ce « Toi » qui est tout, dans l’infiniment grand,
Dans ce Tout qui est toi, si petit te croyant,
Tu es la perle unique de cette Immensité,
Le cadeau que tu fais à toute l’Humanité.

Beau chevalier servant, en tout lieu, en tout temps,
Cherchant partout justice, liberté, équité,
Tu as troqué l’épée, pour un laser doré,
Diffusant ta lumière, pour mieux nous éclairer.

En mes eaux te voilà, maintenant baptisé,
Québécois en cette pièce que tu as créée,
Jeune dieu, tu en as, bien plus d’un scénario,
Pour apprendre à surfer, sur la Vie, sur ses flots.

Je t’aime
                                                              Brigitte

jeudi 7 juin 2012

Une amante à aimer,

En ce matin joyeux, la nature s’est parée,
De ses plus beaux atouts, pour toi son bel aimé,
Et tout comme une amante, elle vient s’offrir à toi,
Dans sa robe vert-tendre, elle te voit comme son roi.

Elle t’aime depuis toujours, depuis que tu es né,
Toi qu’elle a vu grandir, insouciant et joyeux,
Elle attend chaque jour, ton regard amoureux,
Qui lui seul sait si bien, caresser sa beauté.

Le geai bleu s’est posé, sur la branche du pommier,
Le printemps l’a fleuri, de mille fleurs rosées,
Ouvertes et délicates, pour offrir à tes yeux,
Un instant de bonheur, un spectacle fabuleux.

Alors ton cœur d’amour ouvre tout grand la porte,
À ce sentiment qui, le submerge, l’emporte,
Au-delà de tout temps, vers d’autres dimensions,
En ce point d’Unité, qui nait de la fusion.

Quand tu regardes la Vie avec les yeux du cœur,
Alors elle te sourit, elle t’offre le bonheur,
La Vie qui contient tout, cette Déesse d’Amour,
Elle te prend dans ses bras, et te garde pour toujours.

Le mouvement de Vie commence tout en toi-même,
Elle est toi, tu es Elle, elle t’aspire à créer,
Elle t’aspire à danser, la valse des amants,
Réunifiant en toi, le yin et puis le yang.

Alors ton masculin, mouvement, dynamisme,
Ce rayon fécondant, laisse place au repos,
À l’immobilité de la force féminine,
D’elle puisant sa force, pour un gai renouveau.

Dans la continuité, là où commence l’une,
L’autre finit alors, sans dominance aucune,
En danse réunifiant les deux polarités,
L’androgyne primordial, alors en toi est né.

En m’unissant à toi, au mouvement de Vie,
Communier avec toi, à tout instant, je peux,
Et être cette amante, et être cette Vie,
Le Un et puis le Tout, soyons-le si tu veux.

Je t’aime

                                                                               Brigitte

mardi 15 mai 2012

Et l’énergie de la Déesse coule en toi,

Alors que la nuit tombe et te prend dans ses bras,
Et que la lune étend son rayonnement blafard,
Tu sens monter en toi, un frisson de bonheur,
Un sentiment de joie, vient te remplir le cœur.

Ce soir, ton corps de femme, au plus profond ressent,
L’intense et fabuleuse énergie de Déesse,
Et tous ses attributs que sur toi, Elle déverse,
Toi, cette coupe ouverte, vers Elle, tu te tends.

La Douceur, la tendresse, sont de la Mère Divine,
Conscience-Féminine-Une, qui engendre le Tout,
S’unissant à la Conscience-Une-Masculine,
Créant la Vie Cosmique, en Elle, tu te dissous.

Justesse et Fermeté sont d’autres attributs,
Qui t’apportent rigueur et puis fluidité,
Dans ta vie, dans tes choix, pour atteindre tes buts,
Tes prises de décisions, en toute équité.

L’Énergie Féminine t’offre aussi d’accueillir,
En chaque fibre de ton Être, la Joie, la Plénitude,
Pour pouvoir apprécier l’abondance, la cueillir,
Te satisfaire de cette pure béatitude.

Par l’ouverture du cœur, que tu fais chaque jour,
À l’écoute de l’autre, à l’écoute de toi-même,
Au-delà du jugement, et parce que tu aimes,
Accueil et Réceptivité sont ta force d’amour.

Elles proviennent, elles aussi, de la grande Déesse,
Tout comme la Droiture, tout comme la Guidance,
À travers l’intuition et son chant d’allégresse,
Matrice de la création, la Vie qui danse.

Cet échange divin, avec les yeux du cœur,
Se fait en voyant l’autre, comme un autre toi-même,
Comme un égal, comme un frère ou comme une sœur,
Que la Générosité et le Partage sèment.

C’est la légèreté et l’innocence de l’Être,
Qui te font entreprendre tes rêves les plus fous,
Ces concepts divins que sont la Paix, l’Amour,
Dont émane une immense vibration de Maître.

Toutes ces belles vertus, bien sûr, tu les possèdes,
Elles te viennent de la Source, dont tu es issue,
Elles coulent dans tes veines, pour que tu y accèdes,
Dans ton champ d’Unité, là tu les as reçues.

Je t’aime
                                                     Brigitte

mardi 10 avril 2012

Alléluia!!! Christ est ressuscité en moi!

Alléluia, je L’ai trouvé, enfin trouvé,
Celui que je cherchais, sans y être arrivée,
Après de grands détours, tout au long de ma route,
Un jour je l’ai reçu sur mon chemin de doute.

J’ai tant et tant cherché, le Christ à l’extérieur,
Et Il m’a répondu, en bon et beau farceur:
« Je suis au fond de toi, dans ton Être Intérieur,
Ouvre donc un peu les yeux, ne regarde pas ailleurs. »

Je lui ai demandé, alors de Se montrer,
Il est parti à rire, à rire à en pleurer,
Et Il m’a dit tout bas, ces mots de vérité :
« Vas chercher un miroir, tu verras Ma beauté.»

Vers le miroir, je me suis donc précipitée,
Ce que j’ai vu alors, dans un halo doré,
M’a fortement surprise, hautement impressionnée,
C’était un beau visage, lumineux de bonté.

Se pourrait-il que Christ, m’aurait ainsi donné,
Son Amour, Sa Lumière, Sa Grâce, Sa beauté,
Que toutes mes cellules, se soient mises à vibrer,
Reconnaissant leur Maître, en Lui L’ayant trouvé?

L’ayant enfin trouvé, et prête à L’écouter,
A écouter Sa voix, en toute simplicité,
Qui façonne les mots, pour en faire des amis,
Ces mots pour éveiller, mes cellules endormies.

« Ne cherche plus, Je Suis, en toute création,
Dans l’autre que tu croises, en plein cœur de l’action,
Qu’il soit prince ou mendiant, en son cœur il possède,
L’Étincelle Divine, comme unique remède. »

« L’Étincelle Divine, lorsqu’Elle est reconnue,
Apporte la Lumière, pour que l’ombre soit vue,
Pour que l’ombre s’efface, et laisse alors la place,
À celui qui n’a plus, à porter tous ces masques. »

« Toujours, toujours Je suis, dans ce sourire radieux,
Qu’on te donne, que tu donnes, un instant merveilleux,
Dans le chant de l’oiseau, dans ton écoute aimante,
Dans la rose épanouie, à l’odeur enivrante. »

« Écoute bien Ma Voix, c’est Ta petite voix,
Qui te guide, qui te mène, et te met sur la voie,
Te mène à la fontaine, pour ton cœur purifier,
La fontaine de cristal, pour te réunifier. »

« Pour te régénérer, La fontaine de jouvence,
Est là au fond de toi, en plein cœur du silence,
Là,  pour entendre Ma Voix, Ma Voix qui te ramène,
À toi et à toi-même, au cœur de toi, te mène. »

« Cet amour que tu portes à toute la Création,
C’est Mon Amour en toi, cette précieuse vibration,
Qui te porte, te soulève, comme une vague de fond,
Chamboulant tout ton être, transcendant ta vision. »

Alléluia!!! Christ est ressuscité en moi!

                                       
                                        Brigitte

mercredi 21 mars 2012

Aux deux malicieuses lucioles

Et voilà… Vous venez, à peine d’arriver,
Que déjà vous voulez, voulez vous distinguer,
En nous faisant à tous, un joyeux pied de nez,
« Non, nous ne naitrons pas, comme vous l’aviez pensé! »

Tout ça à commencé, à la fécondation,
De un vous avez fait, deux petits « germillons »,
De plus, vous arrivez, bien précipitamment,
Pour couronner le tout, pas conventionnellement.

Il semble que déjà, vous avez bien à dire!
Vous, nos précieuses lucioles, portant la joie de vivre,
Et, nous vous accueillons, avec tant de chaleur,
Avec un grand bonheur, qui nous fait chaud au cœur.

C’est de cette chaleur, que vous vous nourrissez,
Dans vos petits berceaux, au chaud, là, vous rêvez,
Alors « dormez en paix », petites lucioles aimées,
Car papa et maman, sont là pour vous veillez.

C’est là, dans ces berceaux que je vous imagine,
Toutes deux, si petites, si fragiles et si fines,
Lovées comme dans le ventre de votre maman,
C’est la vie, qui circule en vous, si puissamment.

Je dépose sur vos joues, des baisers de velours,
J’effleure de mon doigt, vos deux petits minois,
Je vous serre sur mon cœur, bien sûr, tout en douceur,
Je vous prends dans mes bras, pour ma plus grande joie.

Je vous offre l’amour, de mon cœur attendri,
Et je vous dis, merci, d’être là, dans nos vies,
De nous avoir choisis, pour être votre famille,
Deux lucioles qui scintillent, deux étoiles qui brillent.

Et puis, vos deux parents, je veux les remercier,
D’avoir un jour conçu, vous, ces charmants bébés,
Vous, ces petites lucioles, qui sauront éclairer,
Le chemin de leur vie, de mille lueurs dorées.

Oui, à toi,leur maman, ma Jolie Libellule,
Reine et mère maintenant, en délaissant ta bulle,
Qui en donnant le jour, à ces deux beaux enfants,
Nous a donné la joie de merveilleux présents.

À toi,jeune papa, son tendre Ver- Luisant,
Sire roi d’une famille, ton règne commençant,
À toi, je dis merci, d’être le phare puissant,
De ce foyer heureux, le père rayonnant.

Je vous aime …

                                                      Brigitte

jeudi 1 mars 2012

En ce beau jour de fête,

Je t’invite au palais, en ce beau jour de fête,
Au royaume enchanté, de la reine des neiges,
La fée de la nature, d’un coup de sa baguette,
A recouvert de blanc, les bois de chêne-liège.

Veux-tu bien avec moi, entrer dans ce château,
Afin de découvrir, sa structure cristalline,
Vois, comme tout y est clair, lumineux et si beau,
Et respire de partout, la Présence Divine.

Ces flocons de Lumière, accrochés à ces branches,
Sont tous assurément, parfaits dans leur essence,
Tout comme toi tu l’es, lorsque tu endimanches,
Ta beauté intérieure, te venant de l’enfance.

Le soleil fait briller, ce tapis de beauté,
Tout comme un pur diamant, il le fait scintiller,
La magie de la vie est là, devant tes yeux,
Alors apprécie fort, ce cadeau merveilleux!

En toi est ce château, où tu aimes à aller,
Dominant de ses tours, de profondes vallées,
De mille fleurs parfumées, où butinent les abeilles,
Il est de transparence, ce temple de soleil.

Et les oiseaux des bois, y dansent pour donner,
Grâce et légèreté, en un savant ballet,
Et de leurs chants joyeux, ils viennent t’apporter,
Du bonheur en musique, en attendant l’été.

Je viens parler de toi, en présence de ton Roi,
De qui tu es vraiment, au plus profond de toi,
Toi la Reine des cœurs, le tien est sur la main,
Et la vie m’a donné, d’être sur ton chemin.

À toi, toi qui es née, en ce jour de l’amour,
De quoi donc te parler, sinon parler d’amour,
En ce jour où les cœurs, sont ouverts tout en grand,
Pour répandre leur nectar, ce suc, à tout venant.

Et je laisse le mien s’unir ainsi au tien,
Et répandre le miel, d’un sentiment bien doux,
Et battre au même rythme, pour ne plus faire qu’Un,
À travers l’Univers, s’y étendre partout.

Je t’aime,

                                                                                               Brigitte

lundi 13 février 2012

Amour…Amour, toujours…

L’Amour c’est le chant de l’oiseau, qui s’égosille dans le matin,
Et c’est le murmure du ruisseau, que tu entends dans le lointain,
C’est la vie qui palpite en toi, et toute cette joie que tu ressens,
C’est le mouvement de la vague, qui déferle en toi, en tout temps.

L’Amour, c’est un bouquet de roses, au parfum si suave et léger,
Dont le doux velours de leurs robes, de plaisir te fait frissonner,
C’est quand leur parfum si subtil, te remplit, t’étourdit, se mêle,
À chaque cellule de ton corps, à chaque fibre de ton être.

L’Amour, c’est comme un champ de blé, immense, doré et ondulant,
Ce sont tes deux bras qui enlacent, et qui accueillent tout en berçant,
Ce sont ces étoiles dans tes yeux, qui donnent ce regard amoureux,
Et c’est ton sourire, c’est ta bouche, qui sait dire des mots merveilleux.

L’Amour, c’est beau, c’est doux, c’est tendre, c’est chaud comme le soleil d’été,
C’est doux comme la soie de ta peau, dont ton corps s’est enveloppé,
Et c’est beau comme un paysage, que tu découvres lors de voyages,
C’est tendre tout comme l’enfant, qui vient de naître, en nouveau sage.

L’Amour ne peut pas se comprendre, l’Amour peut simplement se vivre,
Et l’Amour ne peut pas se prendre, l’Amour n’est qu’une route à suivre,
Il se trouve au fond de ton cœur, prêt à s’amplifier, se donner,
L’Amour est Lumière et Conscience, et Transparence et Vérité.

L’Amour c’est l’expansion du cœur, l’énergie du feu allumé,
C’est l’expansion de la Conscience, la Conscience de l’Unité,
L’Amour c’est toi et puis c’est l’autre, que tu acceptes dans son entier,
Que tu acceptes dans son âme, et dans toute son unicité.

C’est comme une communion d’âmes, une vibration qui remplit,
Une Union avec le Divin, dont toute chose fait partie,
Il est partout sur ton chemin, si tes yeux tu sais les ouvrir,
Et si tu sais tendre la main, ton cœur saura Le ressentir.

Pourquoi vouloir chercher l’Amour, puisqu’il est là, au fond de toi,
Il  a toujours trouvé sa place, en t’ouvrant, tu lui as fait foi,
Amuse-toi à le perpétuer, à travers l’échange et le don,
Puisque c’est tout ce que tu crées, à partir de Sa vibration.

L’Amour est au-delà du temps, l’Amour est par delà l’espace,
Et l’Amour naît de la fusion, d’un regard, d’un son qui embrasse,
Dans la fusion de celui qui, regarde et qui est regardé,
L’Amour c’est un éclat de rire, dont la magie sait opérer.

L’Amour est enfant de partage, et puis l’Amour est liberté,
 Tu le reçois en héritage, tu ne peux pas l’emprisonner,
Et l’Amour n’a pas de mesure, il ne peut être quantifié,
L’Amour est entier, Il est pur, Il ne peut être entaché,

L’Amour c’est un élan des cœurs, c’est nous, quand nous sommes réunis,
Et c’est grand comme un Océan, d’Univers, de Mondes et de Vies,
L’Amour, c’est Nous, dans Notre Essence, Nous, l’Amour au-delà des sens,
Un abandon total à ce qui est, ce moment pur qui nous encense.

L’Amour c’est le regard, que porte le Créateur sur Sa Création.


                                                                                                                  Brigitte

vendredi 27 janvier 2012

Au vaillant chevalier de Lumière,

En habit d’être humain, tu vas sur le chemin,
Celui de Compostelle, ou un autre plus loin,
Dans cette silhouette, si fortement ancrée,
En ce corps qui parait, solidement arrimé.

Tel un roc, tu te dresses sur la montagne sacrée,
Et ni rien, ni personne, ne semble t’ébranler,
Tu sembles dominer, voir plus loin, par-delà,
Et toujours aux aguets, de ce qui vient par là.

Je te vois chevalier, chevauchant ton destin,
Prêt à défendre dame, la veuve et l’orphelin,
Sans peur et sans reproche, comme le fut Bayard,
Au plus profond de toi, recherchant le St Graal.

Et tu mènes ta quête, tout autour de la terre,
Dans certains lieux sacrés, c’est là-bas que tu sers,
Au Mexique ou ailleurs, au cœur des pyramides,
Ta recherche te mène, sur des terres sans rides.

En quête de vision, lors de rituels indiens,
Lors de méditations, le Grand Chef se souvient,
Accueillant les contacts inter-dimensionnels,
Ici, sur notre monde en mode ascensionnel.

Recherchant l’expérience de maîtres de ce monde,
Comme exemples de vie, comme exemples où se fondre,
Pour trouver auprès d’eux quelques clés de passage,
Tout comme le Dr Len, aux enseignements sages.

Telle la lumière d’un phare que l’on voit balayer,
Dans la nuit la plus noire, les eaux de liberté,
Tu attires vers toi, toutes ces barques égarées,
Pour éclairer leur route, vers ton Arche de Noé.

Noble et fier chevalier, tu n’as pour unique arme,
Que le noble pardon, d’un cœur au bord des larmes,
Trouvé dans l’Unité, dans l’Amour retrouvé,
Et dans la gratitude du moment présenté.

Prodiguant tes bons soins, thérapeute avant tout,
Afin que nous puissions, tous nous tenir debout,
Droit et majestueux comme toi tu peux l’être,
Puisque tu es le roi, du royaume du bien-être.

Ateliers, conférences, toi qui sais en donner,
Toi qui sais nous offrir ta générosité,
Alors de ton savoir sachons en profiter,
Et marchons derrière toi, vers notre souveraineté.

Tu t’es bâti solide, pour aimer, protéger,
Ton amour, ta compagne depuis l’éternité,
Je vois en toi l’enfant, sensible et vulnérable,
Au cœur d’amour ouvert, envers tous ses semblables.

Puisque tu es le Rien puisque tu es le Tout,
Puisque tu es ce point, ce simple point partout,
Et qui ne contient rien, et puis qui contient tout,
Et le Grand Tout du rien, et le rien du Grand Tout.

Tu es ce point d’espace, entr’ l’inspir et l’expir,
Quand en ton centre, tu t’es, retiré pour t’unir,
Ce point dans le grand vide, ce point de l’Unité,
Ce point de la fusion, ton état d’Êtreté.

Et je vénère en toi, ce Maître qui persiste,
Sur la voie du retour, vers sa Lumière innée,
Je t’accueille en ce point, où seul l’Amour existe,
Ce point zéro limite, ce point illimité.


                                                                                                                                                                                                                                                                 Brigitte                                   

mercredi 11 janvier 2012

À Toi, la perle de Son grand Océan,

J’entends chanter gaiement, l’ondine du ruisseau,
Et le lutin du bois, l’accompagne au flûteau,
De sa voix cristalline, pour ton anniversaire,
Elle chante pour toi ma belle, la chanson de la Terre.

Et son ode raconte, comment en ces temps-ci,
La Terre -Mère reprend, sa souveraineté bénie,
Elle redevient lumière, devient un paradis,
Entrainant avec Elle, tous ses enfants chéris.

Et comme pour toute mère, et comme pour toute femme,
Tes entrailles frémissent; Se réveille la flamme
Du brasier intérieur, qui monte et qui se mêle,
À celle de l’Univers, à la Source Éternelle.

Cette Source Vivante, à laquelle tu t’abreuves,
T’envoie son énergie, celle du Père-Mère à l’œuvre,
À  laquelle tu te sens, si étroitement liée,
Celle qui guide tes pas, sur Terre, sur ton sentier.

Et puis comme chacun, tu lui rends grand service,
Délivrant à qui veut, tes beaux talents d’artiste,
Ou bien de guérisseuse, quand canal devenant,
La part qui te revient, chaque jour, l’accomplissant.

Tu joues ton rôle d’amour, apportant chaque fois,
Un peu plus de Lumière, sur notre belle planète,
Élevant un peu plus, ses vibrations de joie,
En des milliers d’étoiles, venues y faire la fête.

Toi, partie de la Source, toi ma sœur de toujours,
Voici venu le temps, le temps du grand retour,
Perle parmi les perles, de son Grand Océan,
Avec toi, je veux bien, me fondre dans son néant.

Aller chanter la paix, aller danser l’amour,
Aller crier la joie, aller en troubadour,
Me glisser avec toi, dans son Immensité,
Avec toi je veux bien, goûter la  Liberté.

Un oiseau s’est posé sur la roche mouillée,
Sa gorge, il a gonflée, pour son chant entonner,
Le chant de l’Univers, le chant de l’Éternel,
Qui tournoie dans le vent, spirale ascensionnelle.

Bel oiseau veux-tu bien, être mon messager,
Emporter dans ton bec, ce poème achevé,
Et voler à tire-d’aile, au dessus des pays,
Au-delà de la mer, jusque chez mon amie?

Et là dépose alors, dans ses deux mains tendues,
Ce précieux document, ces quelques mots venus,
De mon inspiration, que du ciel j’ai reçue,
Ces paroles d’amour de mon cœur mis à nu.


                                                                 Brigitte

jeudi 5 janvier 2012

LES ROIS MAGES

Ils sont venus de loin, par de très longs chemins,
Des quatre coins de la Terre, du Monde de ses confins,
De l’Est comme de l’Ouest, du Sud et puis du Nord,
Ils  sont par longs chemins, arrivés à bon port.

Ce sont les Grands Rois Mages, de nos livres d’images,
Qui sont tous vous savez, de merveilleux grands sages,
Parcourant les pays pour aller vénérer,
Comme le veut la légende, l’enfant-roi qui est né.

Et si ces Grands Rois Mages ne venaient visiter,
Qu’en toi l’Enfant Lumière, ne venaient qu’adorer,
Cet Être lumineux qui en ton cœur est né,
Devant cet Enfant-Roi, venaient se prosterner.

Aux longs cheveux de neige, Melchior le Vieux Sage,
T’apporte l’expérience, la sagesse de son âge,
Et sa peau est si blanche, et son visage si doux,
Sa Lumière de guide irradie alentours.

Il  t’apporte de l’or, ce métal si précieux,
Tu fais partie des Rois, tu es enfant de Dieu,
De cet or que l’on offre, seulement aux plus Grands,
À ceux dont le cœur est, comme celui d’un enfant.

Il y a Balthazar, dont le visage est noir,
Il apporte la myrrhe, doucement dans le soir,
Il a trouvé l’étoile, qui tout en toi scintille,
Qui éclaire le chemin, et qui tout en toi brille.

Il t’apporte la myrrhe, pour ton corps embaumer,
Ce temple de l’homme-dieu, pour ce temple vénérer,
Te rappelant ainsi, que tu es fait de chair,
Qu’un beau jour tu es né, enfant de la Terre-Mère.

Gaspar a la peau blanche, des traits d’adolescent,
Des mages c’est celui, qui t’apporte l’encens,
Comme un parfum emprunt de spiritualité,
Rendant ainsi hommage, à ta Divinité.

Apportant à ton âme, un parfum de beauté,
Un parfum de bonheur, et de légèreté,
Et qui l’élèvera vers d’autres dimensions,
En révélant en toi, un Être d’ascension.

Un quatrième roi mage, viendrait pour apporter,
La mémoire des ancêtres qui se sont distingués,
Sages amérindiens, qui ont laissés leurs traces.
Et le sang dans ses veines, de rouge, en est la race.

Indien est le cinquième, il apporte la finesse,
Il apprend du détachement des biens, la sagesse,
Il ouvre grand’ les portes, à l’Illumination,
Comme voie de Lumière et de Bénédiction.

Guidés par cette étoile qui brille tout en dedans,
Cette étoile qui luit, depuis la nuit des temps,
Les Mages, ces alchimistes, viennent pour éclairer,
Le chemin qui te mène, à ta Divinité.

                                                   Brigitte