vendredi 30 décembre 2016

POÉSIE POUR L'AN NEUF.

Voilà qu’à pas de velours, la nouvelle année,
Chaussée de ses trois cents soixante et cinq souliers,
Arrive et vient  frapper, à ta porte d’entrée,
Pour t’offrir les cadeaux, qu’elle t’a réservés.

Les souliers de Janvier sont de blanc habillés,
Et leurs présents foisonnent de cristaux par milliers,
Reflétant de ta vie, tous ces miroirs croisés,
Irradiant la lumière que tu leur as semée.

Et ceux de février, t’offrent des pages blanches,
Ces pages que tu as, écrites en lettres franches,
À la lumière des jours, elles se révèleront,
Sources d’inspiration, de manifestations.

De mars les souliers, subtilement se remplissent,
De ces frémissements, de prémisses que tu sens,
T’annonçant l’arrivée prochaine du printemps,
Et de son explosion, préparée de long temps. 

Avril voit ses souliers, se remplir de sève,
Cette sève qui nourrit et fait vivre tes rêves,
De cette sève qui circule et qui donne la vie,
Et prépare en tes veines, ce sang neuf qui jaillit.

Et Mai les voit alors, regorger de bourgeons,
Qui se préparent pour, faire leurs floraisons,
Afin que la  beauté de ce mois se dévoile,
Celle que tu as semée, qui te vient des étoiles.

Et les souliers de Juin, fleurissent de bonheur,
Celui du renouveau, tu lui ouvres ton cœur,
Les jeunes poussent lèvent, celles que tu as chéries,
La magie du printemps, est celle de ta vie.

Juillet a des souliers, luisant de mille feux,
De ses souliers vernis, valsant aux jours heureux,
Recevant par milliers ses roses, en brassées,
Aux parfums des chemins que tu as sillonnés.

Et le mois d’Août les voit, dans ses douceurs d’été,
De ta magnificence étalant ta beauté,
Et le soleil plus chaud, rayonne de bonheur,
Et tu chantes ta joie de sentir sa chaleur.

Septembre  les rempliras encore plus d’allégresse,
Ces cornes d’abondance, qui te mettent en liesse,
Et qui font de ce mois, un mois plein de promesses,
Ouvrant ainsi la voie aux fruits de la tendresse.

De fruits vermeils regorgent, les souliers d’Octobre,
Ces fruits mûris en toi, tous au longs de ces mois,
Ces mois et ces années, passés à te connaître,
Et puis te reconnaître, pour que tu puisses renaître.

En Novembre tes souliers, se mettent à chanter,
Sur tes introspections, à chanter et danser,
Et ce sont de multiples voix qui les remplissent,
Et qui fêtent ta gloire, et qui te définissent.

En Décembre, tu bénis cette année écoulée,
De gratitude sont pleins, à craquer tes souliers,
Car de nombreux présents, elle a su t’apporter,
Ces multiples moments, de générosité.

Cette année n’est vraiment, que ce que tu en fais,
Sensible aux résonances que tu sais faire vibrer,
Semblables aux sons d’amour de ton cœur, ta Présence,
Lumineuse et vibrante, de ton Être l’essence.


Brigitte