vendredi 14 janvier 2011

À toi, petit ange…

À toi  petit, que je ne connais pas encore,
Et que pourtant je sens et perçois dans ce corps,
Que ta mère te prête, pour que tu prennes forme,
Pour que tu te nourrisses et pour que tu y dormes.

De mois en mois, en son ventre qui s’arrondit,
Tu y as fait ta place, tu y as fait ton nid,
Et chaque fois que sa main, caresse son ventre,
Elle t’envoie cet amour, dont tu en es le centre.

Tu entends ses doux mots et sa voix qui te chante,
Elle fredonne pour toi… sa plénitude t’enchante,
Tu ressens chaque chose qui entre dans sa vie,
Elle est toi, tu es elle, tu reçois son senti.

Et ton papa, tu sais, encore tout ébahit,
De la magie qui t’a fait te lover, ici,
Dans cet espace intime, dans ce dôme si chaud,
Pour toi, son tout petit, il n’en a plus de mot.

Ils ont tout deux si hâte, hâte de te serrer,
Te serrer dans leurs bras, de pouvoir te toucher,
Et de pouvoir enfin, leurs baisers te donner,
Toi, leur ange adoré, venu pour les charmer.

Tu viens pour leur permettre, d’agrandir leur amour,
Au fil de tes sourires, tes premiers pas… un jour,
Dans l’amour qui se doit, d’être inconditionnel,
D’être au-delà de ce, qui semble conventionnel.

Toi qui n’as pas encore, montré le bout du nez,
Dis-moi, sais-tu comment, on prévoit te nommer?
Toi qui te fais discret, tu viens pour faire ta trace,
Et puis pourtant déjà, tu prends, tellement de place.

Autour de tes parents, nous voilà réunis,
Dans la joie et l’amour, de nos cœurs attendris,
Afin de préparer et ensemble fêter,
Ta venue, pour nous tous, tant et tant espérée.

Merci à toi bel ange, de nous avoir choisi,
Pour être ta famille, sur Terre, et ses amis,
Merci de nous faire vivre ces moments de magie,
De venir librement ensoleiller nos vies.

Alors, petit d’amour, petit, dors bien en paix,
À l’abri dans ton nid, qui grandit à souhait,
Et continue à croître, pour que tu sois parfait,
Quand va venir le temps, le temps pour toi de naître.

Je t’aime tant déjà, joli bébé d’amour,
Je te donne un baiser, un baiser de velours,
À bientôt, mon petit, à bientôt, de pouvoir,
De pouvoir m’extasier, devant ton beau minois.

Brigitte

dimanche 9 janvier 2011

LES ROIS MAGES

Ils sont venus de loin, par de très longs chemins,
Des quatre coins de la Terre, du Monde de ses confins,
De l’Est comme de l’Ouest, du Sud et puis du Nord,
Ils sont par longs chemins, arrivés à bon port.

Ce sont les Grands Rois Mages, de nos livres d’images,
Qui sont tous vous savez, de merveilleux grands sages,
Parcourant les pays pour aller vénérer,
Comme le veut la légende, l’enfant-roi qui est né.

Et si ces Grands Rois Mages ne venaient visiter,
Qu’en toi l’Enfant Lumière, ne venaient qu’adorer,
Cet Être lumineux qui en ton cœur est né,
Devant cet Enfant-Roi, venaient se prosterner.

Aux longs cheveux de neige, Melchior le Vieux Sage,
T’apporte l’expérience, la sagesse de son âge,
Et sa peau est si blanche, et son visage si doux,
Sa Lumière de guide irradie alentours.

Il t’apporte de l’or, ce métal si précieux,
Tu fais partie des Rois, tu es enfant de Dieu,
De cet or que l’on offre, seulement aux plus Grands,
À ceux dont le cœur est, comme celui d’un enfant.

Il y a Balthazar, dont le visage est noir,
Il apporte la myrrhe, doucement dans le soir,
Il a trouvé l’étoile, qui tout en toi scintille,
Qui éclaire le chemin, et qui tout en toi brille.

Il t’apporte la myrrhe, pour ton corps embaumer,
Ce temple de l’homme-dieu, pour ce temple vénérer,
Te rappelant ainsi, que tu es fait de chair,
Qu’un beau jour tu es né, enfant de la Terre-Mère.

Gaspar a la peau blanche, des traits d’adolescent,
Des mages c’est celui, qui t’apporte l’encens,
Comme un parfum emprunt de spiritualité,
Rendant ainsi hommage, à ta Divinité.

Apportant à ton âme, un parfum de beauté,
Un parfum de bonheur, et de légèreté,
Et qui l’élèvera vers d’autres dimensions,
En révélant en toi, un Être d’ascension.

Un quatrième roi mage, viendrait pour apporter,
La mémoire des ancêtres qui se sont distingués,
Sages amérindiens, qui ont laissés leurs traces.
Et le sang dans ses veines, de rouge, en est la race.

Indien est le cinquième, il apporte la finesse,
Il apprend du détachement des biens, la sagesse,
Il ouvre grand’ les portes, à l’Illumination,
Comme voie de Lumière et de Bénédiction.

Guidés par cette étoile qui brille tout en dedans,
Cette étoile qui luit, depuis la nuit des temps,
Les Mages, ces alchimistes, viennent pour éclairer,
Le chemin qui te mène, à ta Divinité.

Brigitte