mercredi 29 septembre 2010

La Dame de sept heures

Par delà les montagnes, il est un paradis 
Un petit coin de rêves, que chaque jour embellit 
La maison y accueille, dans son aire chaleureuse, 
Ceux qui veulent y vivre, des amitiés heureuses. 

La dame de sept heures, se lève tôt matin, 
Pour aller de bonne heure, le jardin, visiter, 
La dame de sept heures, se lève tôt matin, 
Pour aller, le jardin qui s’éveille, contempler. 

Et les fleurs du jardin, la saluent chaque jour, 
De sa main, doucement, elle caresse leur velours, 
Se penchant, lentement pour sentir leurs parfums, 
Elle frémit de plaisir, de ces échanges divins. 

À son jardin, elle offre une si belle ouverture, 
Le meilleur d’elle-même, dans sa beauté si pure, 
À l’écoute de chaque plante, pour la bien mieux servir, 
Pour lui bien mieux donner, ce qui va la nourrir. 

La dame de sept heures a aussi les pouces verts, 
Et de ses doigts de fée, quand elle les met en terre, 
Les jeunes plants se mettent, à pousser au grand jour, 
Transformant chaque jour, son beau jardin d’amour. 

Entourée de lutins, des dévas de la terre, 
Protégeant son jardin, le couvrant de lumière, 
Elle fait vibrer ces lieux, de paix et de bonheur, 
Transformant, par là-même, son jardin intérieur.

La dame de sept heures a aussi un ami, 
Un amant de sept heures, pour partager son lit, 
Dont la présence aimée, près d’elle, la ravit, 
Ce beau miroir d’amour, que lui offre la vie.

Elle est comme son nom, symbole de beauté, 
Dont la noble Dame sait, autour d’elle s’entourer, 
Et le beau, elle le cherche, le sème et l’entretien, 
Créant un lieu de charme, de ses propres mains.

Elle offre sa maison pour des « repas-partages »,
Pour des soirées privées, d’échanges, pour tous les âges, 
Des soirées de musique, et de chants, et de danses, 
Pour fêter les amis, et même pour les romances.

Et puis, quand ça lui tente, elle fait des conférences, 
Thérapeute à ses heures, pour parler de croissance, 
Elle aime organiser, recevoir, échanger, 
Avec sa famille d’âmes, de spiritualité. 

Elle aime, à se vêtir, des plus élégamment,  
Et tout, lui va à ravir, bien évidemment, 
Évoluant avec grâce et avec élégance, 
Elle semble avoir gardé, l’innocence de l’enfance. 

Son grand sourire nous charme, nous invite à l’échange, 
Glissant à pas légers, comme le ferait un ange, 
Nous remplissant la vie, de son éclat de rire, 
Nous remplissant de joie, de gaieté, de plaisir. 

Et prenant le temps d’être, pour mieux se définir, 
Chaque jour que Dieu fait, elle sait mieux se choisir, 
Prenant le temps de faire, prenant le temps de vivre, 
Recevant le présent du moment, pour grandir. 

Majestueuse autant, que peut l’être une reine, 
Elle trône en souveraine, dans nos soirées mondaines, 
Elle initie le rythme, elle nous parle de ses choix, 
Tout comme, de ce qui fait de l’être aimé, son roi.

Elle transforme aisément, de par sa vibration, 
Ses devoirs en service, en offrande et en don, 
En service à donner, à toute l’humanité, 
Afin que puisse, ce paradis, ascensionner. 

De gratitude, elle a, pour ce que Gaia donne,  
Qui mûrit en son sein, ses offrandes qui foisonnent, 
Son cœur déborde d’amour, envers la Terre- mère, 
Fleur parmi les fleurs, de son paradis sur terre.

À toi, à toi, qui sait si bien ouvrir ton cœur, 
Qui sait ouvrir ton âme et ton esprit d’ailleurs, 
À toi, à toi, je dis : « Belle Dame, mon amie,
Veux-tu bien, dans ton cœur, recevoir, ce merci ».

Merci, pour être toi, Belle Dame de sept heures, 
Et mon amour pour toi, est celui d’une sœur, 
Il vient du plus profond de mon âme attendrie, 
Descendue près de toi, chanter l’hymne à la vie.
  
Brigitte
Poème inspiré lors d'un séjour à LaBelleVerte.org