jeudi 10 mars 2011

Dans les bras d’une mère

Il est un coin sur terre, au-delà de la mer,
Qui respire le vent, et respire le vert,
Un espace qui chante, la voix de mon enfance,
De mon adolescence, au cœur de l’insouciance.

Dans cet endroit paisible, j’y ai trouvé un nid,
Confortable et douillet, qui un jour m’accueillit,
Et de ce nid douillet sont partis trois enfants,
Pour voler de leurs propres ailes, comme des grands.

Pour donner à leur mère, des petits oisillons,
Pour gaiement à leur tour, faire l’éducation,
De leur progéniture, venue les entourer,
Et faisant d’elle une, Grande –Mère à vénérer.

Et leur maman oiselle, dont j’aime à vous parler,
A su de ses deux ailes, si souvent les bercer,
Les nourrissant d’amour, les chérissant souvent,
Jouant à leur apprendre, leur apprenant en jouant.

Ils ont dû la prêter, à d’autres oisillons,
Venus à son école, pour faire leur instruction,
Venus près d’elle apprendre, apprendre à s’épanouir,
Pour nourrir leur passion, afin de la vie jouir.

Elle en a vu grandir et grandir des enfants,
Ouvrant son cœur d’amour aux petits, comme aux grands,
Les aimant chacun d’eux, leur donnant sans compter,
Faisant d’elle bien plus, qu’une enseignante aimée.

Riant et s’amusant à développer leurs sens,
Le meilleur de leur être et leur intelligence,
Leur contant des histoires pour leur émerveillement,
Leur imagination nourrir, évidemment.

De sa main caressante, leur visage effleurant,
Pour les mettre en confiance, comme près de leur maman,
Les portant sur son cœur pour leurs larmes sécher,
Dans ses bras chaleureux, ils aimaient se lover.

Cette âme généreuse est aussi mon amie,
Depuis longtemps déjà, précieuse comme un rubis,
Se mouvant avec grâce, avec fluidité,
Belle et souveraine, sereine est sa beauté.

J’honore et je vénère, sa discrète présence,
Son amitié fidèle, au-delà des distances,
Au-delà de la mer, au-delà de l’absence,
Et dans mon cœur vibrant, toujours est sa présence.

Belle femme, belle reine, belle dame de cœur,
À toi, je dis, je t’aime, avec tant de bonheur,
À toi, je dis merci, d’être de mes amis,
À toi, je dis merci, d’ensoleiller ma vie.

Je te serre à présent, très, très fort sur mon cœur,
Pour que tu puisses alentours, irradier le bonheur,
La chaleur de deux cœurs battant à l’unisson,
Faisant de cet instant un délicieux frisson.

Je t’aime,

Brigitte