vendredi 27 janvier 2012

Au vaillant chevalier de Lumière,

En habit d’être humain, tu vas sur le chemin,
Celui de Compostelle, ou un autre plus loin,
Dans cette silhouette, si fortement ancrée,
En ce corps qui parait, solidement arrimé.

Tel un roc, tu te dresses sur la montagne sacrée,
Et ni rien, ni personne, ne semble t’ébranler,
Tu sembles dominer, voir plus loin, par-delà,
Et toujours aux aguets, de ce qui vient par là.

Je te vois chevalier, chevauchant ton destin,
Prêt à défendre dame, la veuve et l’orphelin,
Sans peur et sans reproche, comme le fut Bayard,
Au plus profond de toi, recherchant le St Graal.

Et tu mènes ta quête, tout autour de la terre,
Dans certains lieux sacrés, c’est là-bas que tu sers,
Au Mexique ou ailleurs, au cœur des pyramides,
Ta recherche te mène, sur des terres sans rides.

En quête de vision, lors de rituels indiens,
Lors de méditations, le Grand Chef se souvient,
Accueillant les contacts inter-dimensionnels,
Ici, sur notre monde en mode ascensionnel.

Recherchant l’expérience de maîtres de ce monde,
Comme exemples de vie, comme exemples où se fondre,
Pour trouver auprès d’eux quelques clés de passage,
Tout comme le Dr Len, aux enseignements sages.

Telle la lumière d’un phare que l’on voit balayer,
Dans la nuit la plus noire, les eaux de liberté,
Tu attires vers toi, toutes ces barques égarées,
Pour éclairer leur route, vers ton Arche de Noé.

Noble et fier chevalier, tu n’as pour unique arme,
Que le noble pardon, d’un cœur au bord des larmes,
Trouvé dans l’Unité, dans l’Amour retrouvé,
Et dans la gratitude du moment présenté.

Prodiguant tes bons soins, thérapeute avant tout,
Afin que nous puissions, tous nous tenir debout,
Droit et majestueux comme toi tu peux l’être,
Puisque tu es le roi, du royaume du bien-être.

Ateliers, conférences, toi qui sais en donner,
Toi qui sais nous offrir ta générosité,
Alors de ton savoir sachons en profiter,
Et marchons derrière toi, vers notre souveraineté.

Tu t’es bâti solide, pour aimer, protéger,
Ton amour, ta compagne depuis l’éternité,
Je vois en toi l’enfant, sensible et vulnérable,
Au cœur d’amour ouvert, envers tous ses semblables.

Puisque tu es le Rien puisque tu es le Tout,
Puisque tu es ce point, ce simple point partout,
Et qui ne contient rien, et puis qui contient tout,
Et le Grand Tout du rien, et le rien du Grand Tout.

Tu es ce point d’espace, entr’ l’inspir et l’expir,
Quand en ton centre, tu t’es, retiré pour t’unir,
Ce point dans le grand vide, ce point de l’Unité,
Ce point de la fusion, ton état d’Êtreté.

Et je vénère en toi, ce Maître qui persiste,
Sur la voie du retour, vers sa Lumière innée,
Je t’accueille en ce point, où seul l’Amour existe,
Ce point zéro limite, ce point illimité.


                                                                                                                                                                                                                                                                 Brigitte