mercredi 11 janvier 2012

À Toi, la perle de Son grand Océan,

J’entends chanter gaiement, l’ondine du ruisseau,
Et le lutin du bois, l’accompagne au flûteau,
De sa voix cristalline, pour ton anniversaire,
Elle chante pour toi ma belle, la chanson de la Terre.

Et son ode raconte, comment en ces temps-ci,
La Terre -Mère reprend, sa souveraineté bénie,
Elle redevient lumière, devient un paradis,
Entrainant avec Elle, tous ses enfants chéris.

Et comme pour toute mère, et comme pour toute femme,
Tes entrailles frémissent; Se réveille la flamme
Du brasier intérieur, qui monte et qui se mêle,
À celle de l’Univers, à la Source Éternelle.

Cette Source Vivante, à laquelle tu t’abreuves,
T’envoie son énergie, celle du Père-Mère à l’œuvre,
À  laquelle tu te sens, si étroitement liée,
Celle qui guide tes pas, sur Terre, sur ton sentier.

Et puis comme chacun, tu lui rends grand service,
Délivrant à qui veut, tes beaux talents d’artiste,
Ou bien de guérisseuse, quand canal devenant,
La part qui te revient, chaque jour, l’accomplissant.

Tu joues ton rôle d’amour, apportant chaque fois,
Un peu plus de Lumière, sur notre belle planète,
Élevant un peu plus, ses vibrations de joie,
En des milliers d’étoiles, venues y faire la fête.

Toi, partie de la Source, toi ma sœur de toujours,
Voici venu le temps, le temps du grand retour,
Perle parmi les perles, de son Grand Océan,
Avec toi, je veux bien, me fondre dans son néant.

Aller chanter la paix, aller danser l’amour,
Aller crier la joie, aller en troubadour,
Me glisser avec toi, dans son Immensité,
Avec toi je veux bien, goûter la  Liberté.

Un oiseau s’est posé sur la roche mouillée,
Sa gorge, il a gonflée, pour son chant entonner,
Le chant de l’Univers, le chant de l’Éternel,
Qui tournoie dans le vent, spirale ascensionnelle.

Bel oiseau veux-tu bien, être mon messager,
Emporter dans ton bec, ce poème achevé,
Et voler à tire-d’aile, au dessus des pays,
Au-delà de la mer, jusque chez mon amie?

Et là dépose alors, dans ses deux mains tendues,
Ce précieux document, ces quelques mots venus,
De mon inspiration, que du ciel j’ai reçue,
Ces paroles d’amour de mon cœur mis à nu.


                                                                 Brigitte

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