dimanche 3 octobre 2010

Do, Ré, Mi, la perdrix …,

   Connaissez-vous, l’homme des bois,
Les parcourant de long en large,
Celui qu’on aperçoit, parfois,
Caché, derrière le tronc des arbres?  

La forêt est sa cathédrale,
Son sanctuaire, son logis,
Il aime retrouver ses dédales,
Cet espace de vie, fait pour lui.              

C’est sur sa mousse, qu’il se couche,
Sur ce lit fait à sa mesure,
Son odeur musquée, le rassure,
Riche parfum, exhalant sa touche.

La forêt, c’est sa souveraine,
Son amante de chaque jour,
Découvrant sa beauté de reine,
Il se met à lui faire la cour.

Il caresse de son regard,
Sa robe flamboyante, soudain,
Rouge, jaune ou orange est son far,
À l’automne, quand rousse, elle devient.

Elle lui ouvre son palais de glace,
Quand de blanc, elle orne ses espaces,
Et quand de vert tendre elle se pare,
Il lui ouvre son cœur de tzar.

L’été la voit mûrir son vert,
Fleurir son sol, offrir ses baies, 
Ses champignons appétissants,
L’été, elle va, le nourrissant.

La forêt, sa vie, son domaine,
Il la connaît du bout des doigts
Parmi les dévas des fontaines,
Les lutins, les gnomes des sous-bois.

Tous ses êtres, peuplent son royaume,
Dont il est maître, seigneur et roi,
Leur prince aimé, sous ce grand dôme,
Que forment les cimes, en guise de toit.

Des arbres, il entend le murmure,
Et leurs messages guident ses pas,           
Ils lui racontent le futur,
Ils veillent sur lui, là ou il va.

Il les connaît, mieux que personne,
Toutes leurs essences, il a appris,
Nul secret entre eux,  ils se donnent,
Ils s’enlacent, comme des amis.             

Dans le torrent, parfois il plonge,
Et sur le rocher, il s’allonge,
Pour se sécher, au vent d’été,
Lors de journées ensoleillées.

Dans cet océan de beauté,
Effleurant, la mousse étoilée,
De son pas sûr et décidé,
Rémi avance d’un pas léger.

Si tu aimes autant cette merveille,
La nature, dans toute sa splendeur,
Comme elle, tu es, tout pareil,
Riche d’amour, riche dans ton cœur.

Elle est le miroir de ton être,
Que je sais beau, à l’intérieur,
Pur comme un enfant qui va naître, 
Que je sens vibrant et rieur.           

Cette liberté, tu la chéris,
Et ta vie, tu te la choisis,
De tes préférences, tu ne fais,
Aucun compromis, c’est un fait!

Bravo et, continue ainsi,
Car tu as trouvé, le moyen,
De vivre heureux dans ce jardin.
La nature t’offre un paradis!

Merci, aussi de me montrer,
Comment les désirs exprimer,
Do, Ré, Mi, je finis ainsi,
Merci, d’être ainsi dans ma vie.            

Brigitte

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