jeudi 9 juin 2011

Et la mer ondulante te chuchote à l’oreille…

Et la mer ondulante te chuchote à  l’oreille,
Les plaisirs de la vie aux saveurs sans pareilles,
Elle t’accueille en ses bras, t’enveloppe et murmure,
Elle te porte, elle te berce, elle te parle d’aventures.

Elle te parle du large et de l’immensité,
Elle te parle d’exploits au goût de liberté,
Elle te parle de joie, elle te parle chaque jour,
Car entre elle et toi, c’est une histoire d’amour.

Elle étend alentours, sa robe de velours,
De satin chatoyant, au bleu profond du jour,
Ce bleu comme l’azur de la voute de son ciel,
Aux touches d’or et d’argent, écumant ses dentelles.

Quand ses vagues se font hautes, altières et souveraines,
Tu laisses alors aller, c’est la mer qui te mène,
Devant tant de puissance, de force, et de beauté,
Devant elle, tu t’inclines, en toute humilité.

Et les embruns déversent, leurs gouttes d’eau par milliers,
Ton visage se laisse, doucement caresser,
Réhydratant ta peau, desséchée par le sel,
Burinée par le vent, brûlée par le soleil.

Et tes lèvres se tendent pour en goûter le miel,
Cadeau de l’océan, cadeau de l’Éternel,
À saveur de ta sueur, à saveur de tes larmes, 
Et au goût de bonheur, expériences de ton âme.  

Le vent du large rit et joue  dans tes cheveux,
Et la mer est  de feu entre deux rochers creux,
Le soleil orangé envahit l’horizon,  
Déversant sur les eaux  ses couleurs de passion.

Et puis toi, tu t’en vas sur ton bateau sans voile,
Attendant qu’apparaissent dans le ciel les étoiles,
Tu t’en vas loin là-bas, sur ton beau bateau blanc,
À la rame, tu suis, le vol des goélands.

Et la mer ondulante, chuchote à ton oreille,
Les plaisirs de la vie, aux saveurs sans pareilles,
Et tout comme la mer, je viens te murmurer,
Des mots d’amour comme seul, mon cœur peut te donner. 

Et puis, soit sûre aussi, que je pars avec toi,
Ta traversée, belle dame, je la fais avec toi,
Car ta rame est ma rame, ton défi est le mien,
Ton cœur est dans mon cœur et je suis dans le tien.

Tu es ce beau miroir, où j’aime à me mirer,
Et comme tous et chacun, nous sommes cette traversée,
La différence n’est, que dans la forme qu’elle prend,
Te voilà  qui renaît! Et la leçon s’apprend!

Je te garde une place, tout au fond de mon cœur,
Et je veille sur toi, comme sur une petite sœur,
Je te suis chaque jour, pendant cette épopée,
Ici ou bien là-bas, je t’attends sur le quai.

Belle héroïne merci, d’être entrée dans ma vie,
D’être entrée dans mon cœur, pour mon plus grand bonheur,
Ô, Grande Femme, tout comme moi tu portes,
La Grande Mère Divine, en toi, en quelque sorte.

Avec amour,

Brigitte

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