lundi 16 mai 2011

L’eau de là

La petite chute d’eau, derrière la maison,
Me fait penser au temps, où nous nous promenions,
Sur les chemins de terre, pour aller retrouver,
La rivière qui bordait, ce hameau délaissé.

Ah! Comme il était beau, ce coin de paradis,
Nourrissant à loisir, nos élans, nos rêveries,
Comme en ces temps passés, j’aime à me retrouver,
Près du petit ruisseau, derrière le chalet.

Ce petit coin d’amour, à toi je veux l’offrir,
Pour avoir partager, mes jeux et puis mes rires,
Dans notre enfance heureuse, notre jeunesse créative,
Dans un élan de cœur et que la joie s’active!

Je sais que toi aussi, tu as un paradis,
Un beau jardin secret, et sa cascade aussi,
Où les ondines veillent, sur cet endroit sacré,
Sur la paix de ton âme, sur ce lieu familier.

Là, dans la paix du cœur, tu viens t’y reposer,
Afin de libérer, ton esprit tourmenté,
Par les difficultés, que tu as rencontrées,
Dans tes occupations, au cours de la journée.

Ce travail de service, c’est ton cœur qui le fait,
Tu donnes à tes patients, tant et tant de bienfaits,
Ces êtres qui sont là, dans cette institution,
Et qui ont tant besoin, d’amour et d’attention.

Et le soir tu retrouves, avec plaisir ton nid,
Cet endroit de quiétude, ton doux havre de vie,
Où tes amis félins, sont là pour t’accueillir,
Pour t’apporter la joie, et d’amour te nourrir.

Si ton chemin de vie, semble parfois si lourd,
Si difficile à vivre, c’est pour connaître un jour,
La joie de retrouver, dans ton être intérieur,
L’enfant à consoler, l’enfant en toi, rieur.

L’enfant qui sait si bien, ce dont il a besoin,
Cet enfant qui demande, de lui, qu’on prenne soin,
Il a envie de rire, envie de s’amuser,
En lui, la joie de vivre, il veut la retrouver.

Et tu sais, ô combien, dans le fond de ton cœur,
Qu’en lui faisant une place, c’est alors le bonheur,
En le faisant revivre, tu acceptes enfin,
D’alléger le fardeau, d’une vie sans entrain.

Si ton cœur ne connaît, que l’amour en partage,
Pour les autres humains, comme pour les paysages,
Et pour les animaux, dont tu sais t’entourer,
Alors tu es bénie, et l’Univers le sait.

L’Univers te chérit, veut que tu t’épanouisses,
Veut que tu resplendisses afin qu’Il se réjouisse,
Car ton bonheur tu sais, pour Lui est essentiel,
Tu es l’étoile aimée, qui brille dans Son ciel.

Et, vois-tu aujourd’hui, je veux, petite sœur,
Dans mes bras te bercer, te serrer sur mon cœur,
Honorer la beauté, de ton être intérieur,
Te donner mon amour, mon amour en douceur.

Merci à toi, d’être dans ma vie,
Je t’aime,

Brigitte

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